Les gardiens de l'ombre, Fred sans Omar s'essaie au polar sombre
Lors d’une classique ronde de nuit, Julie et un nouvel affecté Simon blessent gravement un jeune dans son appartement après que celui-ci eu abattu un collègue sans raison particulière. Mais ce jeune homme est un fil de député, et très vite on accuse les deux policiers d’une bavure, risquant ainsi de perdre leurs postes. Ils décident alors de mener l’enquête par eux-mêmes, remontant ainsi à un dealer.
Nicolas Boukrief, ancien rédacteur en chef de la revue Starfix consacrée à la série B s'est spécialisé dans le cinéma de genre, à savoir le polar bien sombre, comme l'était déja le Convoyeur ou Cortex avec à chaque fois Julien Boisselier dans un rôle plus ou moins important (ici assez épatant en patron de boîte véreux mais avec un coeur qu bat sous les flingues).
A chaque fois, il impose une vraie ambiance et une vrai talent dans la tension et dans l'atmosphère tendue comme un arc. Boukrief sait filmer l'univers des soirées friquées et des commissariats, et cela est à son honneur.
Hélàs, et c'est également récurrent chez lui, le scénario n'est pas à la hauteur et n'évite pas les invraisemblances et les facilités. Par ailleurs, le film est quand même un peu plombé par la prestation de Fred Testot qui fait partie de ces acteurs comiques comme Elie Seimoun ou Didier Bourdon qu 'on ne peut trouver crédible dans des rôles sérieux. son grand complice Omar, même si, au jour d'aujourd'hui, n'a pas fait un virage aussi radical, semble plus convaincant dans ses expériences cinématographiques.
ce film est actuellement diffusé sur les chaines du Groupe Canal plus