Duels d'escargots, quand la BD espagnole flirte avec Dali
Plutot séduit de prime abord par l'histoire ( une ode à la bouffe et à l'amitié, version espagnole) et le design de l'objet ( plus proche, par son format et sa cuverture cartonnée) du livre jeunesse que de la BD classique), je dois avouer que mon enthousiasme de départ s'est vite évaporé.
En fait, le problème, pour moi est que l'illustratrice et le scénariste sont des férus de surréaliste.
De ce fait, très vite, l'intrigue et les dessins s'éloignent de ce repas entre amis autour d'un plat d'escargot pour atteindre des contrées métaphysiques où l'absurde et le non sens ne sont jamais loin.
Sans doute suis je un cas à part, mais j'ai toujours eu beaucoup de mal avec le surréalisme sous toutes ces formes (Même des peintures de Dali, le mal est donc profond).
Ainsi, ces hommes à tête de galinacée qui tiennent des discussions soi disant profondes sur le romantisme, la nourriture, épicure, ect, mais qui me semblent totalement dépourvue de sens m'a très vite profondément agacé et ennuyé, et le final m'a achevé, tant il m'a paru etre un sommet de n'importe quoi .
Certes, pour ne pas noyer ce livre sous le négatif, quelques bulles agréables à l'oeil sortent du lot ,et certains dialogues moins abscons que le restent peuvent toucher dans le mille.
Mais pour le reste, ce duels d'escargot m'a semblé être totalement sans queue ni tête ( ce qui , pour un escargot est normal, me diriez vous) .