Ramzy plus sensible sans Eric?
Pour ceux qui ne suivent pas régulièrement mon blog ( comment cela, cette espèce existe?), mon titre fait implicement référence à celui qui annoncait mon article sur la série Platane, premier volet des exploits en solo d'Eric Judor, la moitié du duo Eric et Ramzy, qui faisait donc là une infidelité,que je n'avais pas manqué de réveler (en bon adepte de croustillants potins), à son acolyte de toujours.
Mais en fait, comme dans un couple, Eric ne faisait que répondre à la première trahison de Ramzy, qui avait fait ses gammes en solo quelques mois auparavant, en tenant le rôle principal d'une comédie sentimentale réalisé par son épouse, Anne De Petrini, et intitulé Il reste du jambon? Il faut dire que ce film est largement tiré des souvenirs d'Anne de Petrini et de Ramzy qui partagent leur vie depuis plusieurs années déjà.
A ce propos, je me souviens parfaitement d'un jour, il ya bien plus de 10 ans, où un ami de mon frère, connaissant ce penchant pour les potins en tous genres dont je viens de vous parler, était tout content de me dire qu'il les avait croisés sur les Champs Elysées, main dans la main, comme quoi, contrairement à la légende, certains couples du show bizz peuvent durer.
Bref, une fois que j'ai raconté cette anecdote absolument passionnante ( on peut donc comprendre que l'espèce des "non lecteurs réguliers de mon blog" existe avec de telles infos, non? :o), je vais donc pouvoir parler de ce film, vu sur Canal plus et qui donc a pour intéret principal, à mes yeux, de voir Ramzy Bédia dans un autre registre qu'avec Eric, où il était toujours sur le mode déconnade à fond.
Ramzy en chef du service des urgences ( à noter qu' il a pris du galon depuis H où il était seulement infirmier) qui devient fou amoureux d'une journaliste télé, forcément, le pitch de départ, a tout pour me rendre curieux.
D'autant plus que se mèlange à cette histoire un fond sociétal, puisqu'on parle ici de couple mixte et des difficultés qu'un tel couple peut connaître dans l'accepation des différences culturelles de l'autre, surtout quand la famille et belle famille s'en mèle.
Le problème est que ce thème était déja celui d'une autre comédie française récente, Mauvaise foi ,de et avec Rochzdy Zem, et avec aussi Cécile de France, et que ce film, plus subtil et plus profond, était bien supérieur à celui d'Anne de Petrini.
Car ici, hélas, le film ne va pas bien loin sur le mode du clivage des cultures: une ou deux piques sur la ramadan, une autre plus acerbe sur les frères arabes trop protecteurs, tout est trop caricatural ( les parents français forcément bourgeois de gauche bien pensante, et Marie France Pisier, notamment, dans son dernier rôle, en faisant un peu trop) ou manque d'approfondissement. Le film se laisse voir sans déplaisir, mais s'oublie malheureusement assez vite.
Quant à Ramzy, hélas, sa prestation en -relatif- contre emploi ne m'a pas bien convaincu: semblant emprunté dans les scènes plus tendres, il n'est vraiment à son aide que dans le mode comique un peu lourd.... Quelque chose me dit qu'il ne va pas tarder à rejoindre son ricounet rapidement.....cqfd...