
Lorsque, pour la toute première fois, au milieu des années 2000 , j'ai entendu chanter Antony Hégarty, le leader du groupe Antony and the Johnsons, c'est évidemment, comme beaucoup d'autres, je pense, sa voix qui m'a sidéré.
Cette pureté, cette possibilité de la modeler au gré de ses désirs, et à l'intérieur d'un même morceau, en faisait en fait une sorte de mix entre une diva de la soul à la Nina Simone, et un crooner à la Bryan Ferry ou bien Sammy Davis Junior. Bref, impossible à cataloguer,...
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