AfficheMême si je suis loin d'être un blogueur culturel aussi influent qu'un paquet d'autres, je commence à avoir mon petit lot de sollicitations en tous genres, et même de devoir en refuser lorsque j'estime mon éventuelle intervention peu à propos. Heureusement, parfois, il arrive que ces sollicitations soient parfaitement bienvenues et surtout, témoignent d'une réelle implication dans un projet cinématographique quelconque.

Ainsi, récemment, j'ai été contacté par l'attachée de presse d'un film dont je n'avais pas entendu parler, et pour cause, il s'agit d'un film qui n'est pas encore terminé, mais qui attend un financement pour voir le jour.

Ce film, c'est The Saviour, le premier moyen-métrage de la réalisatrice française Charlotte Roustang, jeune femme passionnée depuis l'enfance par le théâtre et le cinéma,  mais qui a  décide de suivre le « parcours du succès ». Diplômée d'une ÉcoleSupérieure de Commerce, elle a intègré le top ten des groupes de conseil.

A 23 ans, elle réalise brutalement qu’elle n'est pas heureuse et qu'elle a renoncé à tous ses vrais désirs. Le lendemain, elle pose sa démission et se lance dans le cinéma. Depuis lors, le conditionnementsocial et la liberté d’être sont devenus ses thèmes fétiches, thèmes qu’elle a notamment abordés en
2008 dans son documentaire pour France 3 Paris de Femmes.

Et heureusement, elle a vite abandonné ses rêves de grandeur matérielle et a  décidé de revenir à ses amours de jeunesse et après plusieurs documentaires, a réalisé et écrit ce moyen métrage franco allemand, qui raconte en quelque sorte son histoire personnelle.

En effet, The saviour, c’est l’histoire d’un homme , Paul, berlinois de 37 ans,  qui  a bien réussi dans la vie ,dirige son propre cabinet. Sa femme est merveilleuse, elle attend un enfant.  Mais le jour même de son anniversaire, Päul rencontre un étrange inconnu qui l’invite à écouter. Dès lors, malgré lui,Paul se met à entendre des voix dépressives et angoissantes. Ils’échappe, tente de se rassurer, conclut au mauvais rêve ou à une réaction de surmenage, mais une voix ultime lui fait une révélationi nsoupçonnée…

Bref, ce film  montre à quel point le déni et le contrôle peuvent conduire l’être humain à sa propre perte : dans le meilleur des cas à une mort sociale lente, discrète, et dans le pire des cas, si la dissonance est violente, à une forme d’implosion, la folie.
La réalisatrice a rassemblé  pour ce moyen métrage quelques individualités particulièrement prometteuses, toutes issues du jeune cinéma allemand : pour le rôle principal, l’acteur Christoph Bach, figure importante du cinéma d’auteur (Dutschke, Carlos) ; en tant que co-auteur : Carsten Ludwig, réalisateur des films 66/67 – fair-play war gestern et Berlin – First of Mai ; en tant que directeur de la photographie : Jan Moritz Kaethner qui a notamment travaillé sur les films Inglorious Basterds et Tree of Life.

Le projet et l’équipe ont séduit le Ministère de la culture allemand, lequel a décidé d’apporter son soutien au tournage. Cependant, le film a encore besoin de 11.000€ pour terminer la post- production (montage, musique, mixage son et colorimétrie), ce qui lui permettrait d’être prêt pour la deadline de la Berlinale, au 15 novembre 2012. Pour aider à la post-production et voir le film terminé,  Pour aider à la post-production et voir le film terminé, rendez-vous sur la page Touscoprod du film : http://www.touscoprod.com/project/produce?id=366:

 Vous pouvez aussi jeter un oeil sur la page facebook du projet  pour vous faire une idée encore plus complète de ceprojet et des mises à jour régulière.

Bref, j'aimerais beaucoup que The Saviour voie le jour à la fin de l'année comme prévu. Pas vous?