Bachelorette_scaledown_450Une nouvelle fois, je vais, dans le cadre de ma sélection de la semaine, agiter le spectre de mon cher Rudy (je ne m'en lasse pas, faut croire) qui devrait être ravi de mon choix de la semaine.

En effet, et ce, pour la première fois depuis bien longtemps ( depuis le début?), je n'ai choisi aucun film français pour figurer dans les 3 de ma sélection: l'offre hexagonale n'était pas pléthorique, et les rares qui y étaient, guère folichons. Bref, voici trois titres bien anglo saxons composé précisement de deux films américains, et un coréen ( ca aussi, c'est peu fréquent :o)

I.Bachelorette

Le pitch :

Regan, Gena et Katie sont inséparables depuis le lycée. Très cyniques, elles sont stupéfaites d'apprendre que leur amie Becky, adorable mais rondouillette, est la première d'entre elles à se marier !
Alors que Gena et Katie sont toujours célibataires, Regan harcèle Frank, avec qui elle sort depuis quatre ans, pour qu'il la demande en mariage. Lorsque Becky demande à Regan, particulièrement névrosée, de l'aider à préparer la cérémonie et d'être sa demoiselle d'honneur, celle-ci est furieuse.

Pourquoi je veux y aller :

- car le film est présenté comme une version fémine de Very Bad Trip, à savoir une comédie subversive et tordante, mais du coté des filles ( crénau qu'avait déjà pris Mes Meilleures amies l'année passée;

- parce que le film semble être une comédie américaine très réussie, renouvellant un peu le genre, une semaine aprés un Ted également sur le même créneau;

-  pour l'agréable surprise de ce Very Bad Trip au féminin  qui provient de son casting, et notamment de la présence de Kirsten Dunst, qui n'est pas une habituée des comédies, et avec visiblement une révélation au potentiel comique indéniable, une certaine Lizzy Caplan, qui joue le rôle de Gena.

paperboy_2 2.Paperboy

Le pitch :

1969, Lately, Floride. Ward Jansen, reporter au Miami Times, revient dans sa ville natale, accompagné de son partenaire d’écriture Yardley Acheman. Venus à la demande de Charlotte, femme énigmatique qui entretient une correspondance avec des détenus dans le couloir de la mort, ils vont enquêter sur le cas Hillary Van Wetter, un chasseur d’alligators qui risque d’être exécuté sans preuves concluantes.

Pourquoi je veux y aller :

- pour sa réputation sulfureuse : le film a été sélectionné en Compétition Officielle au Festival de Cannes 2012, et si il n'a pas fait l'unanimité, il a réussi à choquer la croisette grâce à une ou deux scènes poussant visiblement loin Nicole Kidman dans ses retranchements;

-parce que le scénario est adapté d'un roman de Pete Dexter, ancien journaliste devenu écrivain que j'aimeparticulièrement, notamment son Cotton Point, un de mes coups de coeur policier de 2011.

- parce que le genre thriller moite, sexy avec ambiance du Sud des Etats Unis, est généralement un genre que j'apprécie bien;

- parce que le réalisateur Lee Daniels, qui avait précédement tourné Précious, un mélo efficace et dérangeant sur une jeune ado obèse et noire, mal dans sa peau  continue visiblement dans ce film d'oser un  mise en scène inventive, avec des distorsions de l’image et des effets de montage étonnants.

 In another country_03.In another country:

Le pitch :

Une jeune scénariste tentant de fuir ses créanciers écrit une série d’histoires mettant en scène une femme française débarquant dans un petit village coréen. Les chassés-croisés de cette dernière avec divers hommes sont riches en surprises et en déconvenues.

Pourquoi je veux y aller :

- car comme je l'ai dit dans plusieurs billets, il est plus que temps que je m'essaie au cinéma asiatique, et Hong Sang-soo, auteurs d' une douzaine de longs-métrages remarqués dont La femme est l’avenir de l’homme (2004) et Contes de cinéma (2005) est peut-être le cinéaste approprié pour cela;

- car le film semble être une fantiaisie légère et inventive, avec une Isabelle Huppert surprenante qui incarne trois personnages différents.

- là encore, un film présenté en sélection officielle à Cannes qui a eu ses farouches  défenseurs, même si lui aussi, fut reparti bredouille lors de la soirée du Palmarès.

A part cela, parmi les deux films français que j'aurais pu choisir si j'avais pas tant voulu faire plaisir à mon Rudynet, j'aurais certainement plus opté pour Au Galop, le premier film réalisé par  l'acteur Louis Do de Lencquesaing, plutot qu'Astérix et son "neglish version", dont le mattraquage marketting me fatigue par avance...amazing, inst'int?