la chasseOutre Le capital, le dernier film du grand cinéaste Costa-Gavra,s dont je vous ai déjà parlé à l'occasion du jeu concours que j'organise depuis déjà une dizaine de jours, j'ai réussi à trouver 3 autres films qui me tentent bien dans cette semaine cinématographique peu pléthorique, mais de bonne composition.

Et ces 3 films ont au moins un point commun, celui d'avoir été présentés dans deux des trois plus grands festivals du monde, Cannes et Venise : 

1.La chasse :

Le pitch :

Après un divorce difficile, Lucas, quarante ans, a trouvé une nouvelle petite amie, un nouveau travail et il s'applique à reconstruire sa relation avec Marcus, son fils adolescent. Mais quelque chose tourne mal. Presque rien. Une remarque en passant. Un mensonge fortuit.

Pourquoi je veux y aller :

- car le film, projeté en compétition au Festival de Cannes 2012, La Chasse est un des seuls qui a fait polémique ( plus que The paper), et qui a divisé, avec une bonne partie des festivaliers conquis par ce nouveau film du réalisateur est reparti

- parce ce contrairement au film, celui qui a fait l'unanimité, et récompensé du prestigieux prix d'interprétation masculine c'est l'acteur principal Mads Mikkelsen, acteur viril et intense que j'avais notamment vu chez la cinéaste danoise aussi Suzanne Blier ( dois je vous rappellez que je ne regarde pas les James Bond);

- pour le sujet, tabou et passionnant sur le papier, mais qui pourrait aussi faire penser à un film dossier de l'écran, comme André Cayatte les réalisait dans le temps.

 

apres-mai-photo-509a9e096cae62.Après mai :

Le pitch :

Région parisienne, début des années 70. Jeune lycéen, Gilles est pris dans l’effervescence politique et créatrice de son temps. Comme ses camarades, il est tiraillé entre un engagement radical et des aspirations plus personnelles.

Pourquoi je veux y aller :

- Pour Olivier Assayas,  réalisateur idolatré d'une certaine presse, et qui fait quelques films hautement estimables, comme Les Destinées sentimentales, Fin aout début septembre, ou dernièrement Carlos Après Mai est comme le miroir et le prolongement de l'un de ses premiers films, L'Eau froide (1994), film autobiographique mais qui avait laissé au cinéaste un goût d'inachevé :

- pour sa sélection triomphale au Festival de Venise, où il est reparti avec le prix du scénario.

- pour le genre du film,  drame "politico-romantique" avec pour toile de fond les événements de Mai 68, et film hautement personnel et autobiographique pour l'auteur.

Rengaine23.Rengaine :

Le pitch :

Paris, aujourd'hui. Dorcy, jeune Noir chrétien veut épouser Sabrina, une jeune Maghrébine. Cela serait si simple si Sabrina n'avait pas quarante frères et que ce mariage plein d'insouciance ne venait cristalliser un tabou encore bien ancré dans les mentalités des deux communautés.

Pourquoi je veux y aller :

- là encore, pour le grand succès récolté par le film dans plusieurs festivals, Rengaine a remporté le prix Michel d'Ornano (qui récompense un premier film français), le Prix du Jury au premier Festival du cinéma indépendant de Bordeaux, ainsi que le prix Fipresci au Festival de Cannes.

-  parce qu'on a enfin des nouvelles de cet homme, Rachid Djaidani , ancien boxeur, dont j'avais surtout suivi la carrière littéraire ( notamment Boumkeur), et qui revient cinéaste, après avoir mis  9 ans à tourner et à peaufiner ce film.

 - pour le sujet et le style du cinéaste, une sorte de Roméo et Juliette moderne filmée avec la fièvre d'un  John Cassavetes  moderne:

 Voilà pour mes 3 films de la semaine, auxquels je rajouterais, une fois n'est pas coutume, une ressortie d'un film pas trés ancien, puisqu'il date de 1994. Il s'agit de Little Odessa, le tout premier film de mon cinéaste préféré actuel,  James Gray. En résumé, une semaine cinéma bien interessante, comme souvent en novembre, un mois où il fait toujours plus beau dans les salles de ciné qu'à l'extérieur!!!