Une sélection ciné bien difficile à faire!!
L'année dernière, j'avais déjà connu le même problème durant les mois d'octobre et de novembre, tant la concentration de films très interessants est importante. Et cette semaine, je vous avouerai que pratiquement l'ensemble des films à l'affiche me tentaient, et j'ai d'ailleurs plusieurs fois modifié cette sélection avant de vous pondre la définitive.
Et finalement, et comme d'habitude, aurais- je tendance à ajouter, j'ai privilégié les films français, dont un d'un cinéaste décédé récemment et que je regrette énormément:
1.Thérèse Desqueyroux
Le pitch :
Dans les Landes, on arrange les mariages pour réunir les terrains et allier les familles. Thérèse Larroque devient Madame Desqueyroux ; mais cette jeune femme aux idées avant-gardistes ne respecte pas les conventions ancrées dans la région.
Pourquoi je veux y aller :
- parce le film est un testament posthume de Claude Miller, réalisateur décédé juste après le tournage, et dont j'ai aimé une très grande partie de l'oeuvre, de son premier film ( la meilleure façon de marcher, un chef d'oeuvre) à ses derniers ( La petite Lili, la classe de neige, Un secret, tous excellents)
- parce que celui ci, adaptation du roman éponyme de François Mauriac publié en 1927, a été grandement salué lors de sa présentation à cloture à Cannes comme un de ses tous meilleurs de sa brillante filmographie;
- parce que, parait il, Gilles Lelouche, à des années lumières de ses rôles habituels de beauf bas du plafond y est parait il extraordinaire.
Thérèse Desqueyroux Bande annonce du film
Le pitch :
Un découvreur de talents spécialisé dans le baseball voit sa vie basculer avec la perte progressive de sa vue. Il décide pourtant de faire un dernier voyage à Atlanta, accompagné de sa fille, à la recherche d'un talent prometteur.
Pourquoi je veux y aller :
- car c'est la première fois depuis 1993 (avec Dans la ligne de mire) que Clint Eastwood revient en tête d'affiche dans un long métrage dont il n'est pas le réalisateur et son retour par amitié pour le cinéaste Robert Lorenz, qui a été son assistant réalisateur à sept reprises, a de quoi piquer la curiosité des cinéphiles;
- car la tonalité du film, intimiste et un peu mélancolique, semble plus proche des Eastwood que je préfère ( Sur la Route de Madison, Jugé Coupable) que de ses derniers, les grosses machines un peu impersonnelles;
- parce que j'ai tellement vu de films pas terribles sur le base ball que je vais bien finir par en trouver un de bon!!
Le pitch :
Depuis que Charlie n’est plus là, la vie de Boris, Elie et Maxime a volé en éclats. Ces trois hommes que tout sépare avaient pour Charlie un amour singulier. Elle était leur soeur, la femme de leur vie ou leur pote, c’était selon...
Pourquoi je veux y aller :
- parce que mon pote Nio.n'arrete pas de me parler de ce film depuis qu'il l'a vu en avant première, alors même qu'a priori, ce genre de cinéma (la comédie dramatique) n'est pas celui qui le brancherait au départ, et que My Little discoveries a également chanté ses louanges dernièrement (mais elle c'est plus son genre au départ);
- parce que, contrairement à Nio, moi c'est le genre de cinéma qui me branche particulièrement, le film réveillant des fantomes de la comédie de potes à la Yves Robert forcément recommandables,
- parce que la bande originale, signée par le groupe Revolver, et que j'ai eu le plaisir d'écouter en avant première grace à Arnaud d'Emi France, est une petite merveille.
Voilà, devant ce choix cornélien, j'ai du sacrifier plusieurs films que j'aurais certainement inclus lors de semaines moins riches : Ainsi, si l'occasion se présente, je ne cracherais pas devant Royal Affair, The Impossible, ou Little Bird, dans des genres très différents, mais dont les critiques sont pour les trois excellentes.
Par contre, je passerai mon tour devant Au delà des Collines, pourtant double primé à Cannes, car ce cinéma ésotérique et contemplatif n'est pas forcément le mien.... Et vous alors, quels films de cette super semaine vous tentent le plus?