Sans doute ai- je voulu faire mentir le fameux adage  " jamais deux sans trois", car, après avoir évincé Tarantino puis Bigelow de ma sélection hebdomadaire( alors même que les films proposés à coté n'étaient même pas vraiment folichons),  cette semaine, je ne me suis pas résolu  à écarter Spielberg, cinéaste qui ne fait pourtant pas partie de mes dieux vivants, mais dont le Lincoln me semble quand même d'un niveau tel que je ne peux l'ignorer.

Le pitch :

Les derniers mois du mandat du 16e Président des États-Unis. Dans une nation déchirée par la guerre civile et secouée par le vent du changement, Abraham Lincoln met tout en œuvre pour résoudre le conflit, unifier le pays et abolir l'esclavage.

Pourquoi je veux y aller :

- parce que je n'ai plus vu un film réalisé par Spielberg depuis The Terminal en 2004 ( pas mal d'ailleurs) et qu'il est temps que je lave cet affront fait au pape du 7eme art en allant voir sa dernière livraison, dans un genre a priori plus dans mes cordes que les Indiana Jones ou autre Tintin et qui a raflé pas mal de nominations aux Oscars;

-parce je viens de recevoir, gentiment offert par les éditions de l'archipel  écrit par Bernard Vincent, historien de son état, la biographie de Lincoln paru à l'occasion de la sortie du film, et que si jamais, je cale un peu devant les 488 pages de la biographie, je pourrais toujours jouer ma feignasse et aller en salles voir les 2H27 de film qui devraient passer plus facilement ( même si le film ne résume qu'une partie de son mandat politiques);

- parce qu'Abraham Lincoln est quand même un des présidents américains qui occupe une place à part dans l'histoire des USA ( l'idole de Marylin Monroe) et que ce film me permettrait certainement de savoir pourquoi et accessoirement aussi de combler mes carences sur une partie l'histoire américaine;

-parce que même si Daniel Day Lewis est un poil cabot dans ses interpretations, il reste un grand acteur holywoodien dans tout ce que cela représente, et le voir, dans ce rôle fait pour lui doit largement valoir le coup d'oeil.

Le pitch :

Paris, une nuit. Une femme et un homme se rencontrent dans un restaurant. Elle est belle. Il tombe sous le charme. Elle est réservée, il est subjugué. Il parle, elle se méfie. Il l'entreprend, elle esquive. Elle hésite, il insiste. Débute alors une relation intense. Au cours de la nuit, les masques tombent et le jeu de la séduction laisse la place à des sentiments sincères.

Pourquoi je veux y aller :

- parce que la cinéaste, Géraldine Maillet, ancienne mannequin, est l'auteure du roman Il ferait quoi Tarantino à ma place ?, paru en 2011,  journal de bord  intelligent et captivant dans lequel elle traite des difficultés rencontrées pendant la création d'un film, en se basant sur l'expérience qu'elle vivait avec After et que maintenant que je connais l'envers du décor.

- car j'aime les histoires de rencontre amoureuse, et a fortiori celle qui se passe de nuit,  donnant un vrai romantisme et une vraie urgence aux intrigues;

- parce que si j'aime bien la jeune Jennifer Lawrence, j'aime encore bien plus Julie Gayet une de mes chouchous dans les actrices françaises et, un peu comme ma chère Potzina avec certains acteurs américains, je peux tout à fait aller voir un film juste pour voir mes actrices préférees en action.