Un retour en grace en haut de ma sélection ciné
Contrairement aux semaines précédentes, cette semaine cinéma n'offre pas un choix de films insensés et hétérogènes, elle est même plutot pauvre en grands films.
Si je fais abstraction du superbe Equilibristes dont j'ai déjà parlé pas plus tard qu' hier et que je vous encourage vivement au risque de radoter, à aller voir ( si le film passe peu, le nombre de copie est vraiment failbard), un seul film se détache nettement des films à voir.
Qu'il soit l'oeuvre d'un cinéaste que j'apprécie énormément et qui semble revenir au sommet après un long passage sur la touche est une excellente nouvelle qui compense largement le fait que le reste de la programmation soit un peu tristoune.
1. Möbius
Le pitch :
Grégory Lioubov, un officier des services secrets russes est envoyé à Monaco afin de surveiller les agissements d’un puissant homme d’affaires. Dans le cadre de cette mission, son équipe recrute Alice, une surdouée de la finance. Soupçonnant sa trahison, Grégory va rompre la règle d’or et entrer en contact avec Alice, son agent infiltré. Naît entre eux une passion impossible qui va inexorablement précipiter leur chute.
Pourquoi je veux y aller :
- parce ce que film marque le retour du cinéaste Eric Rochant, absent des écrans depuis la comédie L'Ecole pour tous, réalisée en 2006 et que j'aime beaucoup ce cinéaste, même ses films les moins aimés et les moins personnels, comme cette école pour tous un peu sousestimée.
- parce que ce film renoue au genre qui a été le sommet de sa carrière , Les patriotes en 1993, qui malgré un échec critique et public totalement injuste, est jusqu'à présent le meilleur film d'espionnage français, peut être jusqu'à ce Mobius qui a de très bons échos
- car ce film semble être très riche sur le papier, un polar sur le désir et les faux-semblants, où les marchés financiers redessinent la carte géopolitique du monde et où une bouleversante histoire d'amour pourrait tout faire basculer;
- et parce qu'on attend avec grande impatience le retour de Jean The Artist Dujardin, pour son premier rôle post oscar, et que l'idée de son couple avec Cécile De France fait déjà frémir d'aise.
Le pitch :
Juin 1939, le Président Franklin D. Roosevelt attend la visite du roi George VI et de son épouse Elizabeth, invités à passer le week-end dans sa propriété à la campagne. C’est la première visite d’un monarque britannique aux Etats-Unis. La Grande-Bretagne se prépare à entrer en guerre contre l’Allemagne et espère obtenir l’aide américaine. Les bizarreries et l’étrange mode de vie du président étonnent les souverains. En ce week-end royal, pris entre les feux de sa femme, sa mère et sa secrétaire, les affaires internationales ne sont pas vraiment la priorité de Roosevelt davantage intéressé par sa relation avec sa cousine Daisy.
Pourquoi je veux y aller :
- parce que Roger Mitchell, le réalisateur du film a aussi tourné le superbe Love Actually qui est un must de comédie romantique pour la midinette que je suis;
- Car, après Le Discours d'un roi en 2010 avec Colin Firth et W.E., le film de Madonna que je dois etre le seul à avoir vu en salles, je serais curieux de voir une nouvelle fois une fiction autour du roi George VI incarné au cinéma pour la troisième année consécutive en 2012
- car cette comédie, qui nous montre des personnalités politiques incontournables évoluant dans un contexte presque banal, permet au spectateur d'étudier leur comportement à un moment primordial de l'histoire de l'humanité.
- pour voir Bill Murray l'acteur a priori idéal pour incarner Franklin D. Roosevelt, par son humour et sa faconde;
Le pitch :
L’histoire d’une rencontre inattendue entre un réfugié palestinien de 12 ans et un pilote de chasse israélien dont l’avion se fait abattre au-dessus de Beyrouth en 1982. Leur méfiance initiale se transforme en amitié alors qu’ils traversent ensemble le Liban déchiré par la guerre au cours d’un voyage vers une terre qu’ils considèrent tous deux comme la leur.
Pourquoi je veux y aller :
- car Eran Riklis nous montre une nouvelle vision du conflit israélo-palestinien, souvent traité au cinéma, mais ici dans un film qui se veut plus léger et plus populaire,
- parce que Eran Riklis est l'auteur de très beaux films, dont Les Citronniers et une fiancée syrienne, non dépourvus d'humour et de poésie sur des sujets graves.
Voilà pour les 3 films en question, et sincèrement rien d'autre dans la programmation m'interpelle cette semaine. Mais c'est visiblement qu'une petite baisse de forme, puisque dès la semaine prochaine, c'est carrément le contraire avec énormément de très bons films à l'affiche avec carrément deux films qui faisaient partie des plus attendus de l'année. Vivement mars 2013!!!