CoverAlbum Anouk-1500pix Anouk Aiata, je vous en ai déjà parlé il y a quelques semaines, lorsque j'ai eu la possibilité de vous faire gagner des places pour  vous inviter à voir son concert aux 3 Baudets.

J'avais alors commencé à vous dire tout le bien que je pensais de cette artiste que je venais tout juste de découvrir grâce à  ma chère Emilie, de label Barclay, qui m'avait envoyé son album en avant première alors même, que je n'avais jamais entendu parler de cette artiste auparavant..

 Et pourtant cela faisait déjà plusieurs mois qu'elle avait sorti un mini album qui lui a permis d’être repérée, à bientot 30 balais, par le public à la fin de l’année dernière,  et qui lui avais également permis d'enchainer plusieurs premières parties d'artistes confirmés tels que  Marc Lavoine, Olivia Ruiz, Cali.

Lorsqu’elle s’est résolue à devenir ce qu’elle est aujourd’hui, elle a pris le nom maori d’Aïata et a décidé que son premier disque porterait ce titre : La femme mangeuse des nuages du ciel.

 C'est cet album que j'ai donc fait tourner de nombreuses fois sur ma platine, et qui touche énormément par son eclectisme et sa diversité musicale.

Il y a  dans cet album un exotisme qui rappelle certains standards du jazz, mais en même temps des airs qui se retiennent  presque comme des chansons populaires. Si on remarque çà et là des références au ska, au doo-wop ou au yéyé, c'est  cette fusion entre la world music et la variété française, originale, qui marque profondément les esprits. Onze titres aux milles  et une saveur  pour un mélange des genres audacieux mais parfaitement réussi.

Si elle a écrit ses premières chansons en anglais et dans une langue imaginaire pour imiter Dead Can Dance, un de ses groupes fétiches,  Anouk Aïata chante aujourd’hui en français la plupart du temps, pour mon  plus grand bonheur, évidemment, tant elle parvient divinement à faire swinguer la langue de Molère en lui donnant des résonnances inédites.  

Cette fan de Nancy Sinatra période Lee Hazlewood, d’Harry Belafonte ou de "Barbara et Dalida, deux tragédiennes naïves", avoue être avant tout une inconditionnelle d’Ella Fitzgerald. Avec son complice Amos Mah, Anouk Aïata rêve bien évidemment de suivre les pas d’Ella…

La cohérence du disque est venue des différents thèmes apportés,  avec une grande inclinaison pour les composantes de la natureCar comme le prétend l'artiste : "On est des terriens, mais on n’a pas de frontières, car en définitive, on a les yeux rivés vers un seul endroit : le ciel",

La jeune femme un peu gypsie dit avoir voulu "faire des chansons en français" avec un "parfum d’Est, d’Orient et de Caraïbe". Traversé par le klezmer, le folk ou le calypso, ce premier album est une vraie réussite et elle commence à faire sérieusement parler d'elle dans tous les médias branchés, et les autres!!

   Si vous ne la connaissez pas encore, profitez-en pour  vous faire vous même une idée  de cet univers et de jeter un œil, pour bien commencer votre mardi matin,  sur le clip de « Pourquoi regardes-tu la lune ? », 1er single extrait de l’album d’Anouk Aïata « La Femme Mangeuse des Nuages du Ciel ».

 
  Personnellement, je rêve d' écouter et de fredonner cette chanson au coin d'un feu en regardant les étoiles, je trouve que c'est le décor idéal pour ce morceau. Pas vous?