Il pleuvait des oiseaux : une fable dépaysante et envoutante
La littérature canadienne n'est pas forcément celle que je connais le mieux. Il faut dire que peu de livres de nos amis québécois franchissent nos frontières, contrairement à leurs chanteuses, qui à un moment du moins, nous arrivaient par paquet de dix sur nos ondes :o)....
Du coup, lorsque j'ai vu qu'il y avait possibilité avec Babelio et leur opération Masse Critique de découvrir cette littérature, par le biais d'un livre qui a cartonné là bas, en récoltant pas moins de 4 prix, je me suis positionné dessus, et j'étais bien content lorsque j'ai su que le livre allait me parvenir.
En effet, ce roman est une fable qui se passe dans les forets d'une région sauvage du Québec, située au Nord de l'Ontario, mais à l'origine l'auteur s'est basé sur des faits historiques pour construire une partie de son roman, ceux des Grands Feux qui ont ravagé cette région entre 1910 et 1920, qui ont fait énormément de victimes et dont les rares survivants ont eu beaucoup de mal à s'en remettre.
Ce livre commence donc par le récit de la photographe, mais très vite d’autres personnages nous vont nous raconter l'histoire, des personnages un peu décalés et marginaux , qui aideront la photographe à recoller les pièces du puzzle, des pièces qui s'assembleront qu'à la toute fin de ce beau roman original et envoutant.