Vice, drugs et film français...voilà une sélection cinéma qui ose afficher son côté un peu trash et violent, enfin au moins pour les deux premiers évidemment, le troisième, autour d'une fratrie qui se délite, semble sur le papier en tout cas, moins trash au niveau du programme :
1 . Inhérent Vice
L'ex-petite amie du détective privé Doc Sportello surgit un beau jour, en lui racontant qu'elle est tombée amoureuse d'un promoteur immobilier milliardaire : elle craint que l'épouse de ce dernier et son amant ne conspirent tous les deux pour faire interner le milliardaire… Mais ce n'est pas si simple…
C'est la toute fin des psychédéliques années 60, et la paranoïa règne en maître. Doc sait bien que, tout comme "trip" ou "démentiel", "amour" est l'un de ces mots galvaudés à force d'être utilisés – sauf que celui-là n'attire que les ennuis.
Pourquoi je veux y aller :
- parce que comme Birdman, sorti la semaine passée (et sur lequel je reviens rapidement), Inhérent Vice fait partie des films que j'attendais le plus en ce début d'année 2015; car Paul Thomas Anderson a un point commun avec Alejandro González Iñárritu, outre d'avoir un nom à trois particules, ) c'est d'avoir une carrière composée de peu de films, mais de plusieurs chef d’œuvres, de "Magnolia", "Boogie Nights" à "There Will Be Blood"
- parce que la sortie d'un nouveau film du réalisateur Paul Thomas Anderson (dont le dernier"The Master", m'avait laissé un peu mitigé) est toujours un événement pour les cinéphiles.
- parce qu'Inherent Vice est l'adaptation du roman du mythique romancier Thomas Pynchon, dont aucune œuvre, souvent réputée inadaptable n’avait encore été mise en images;.
pour le casting Josh Brolin, Owen Wilson, Reese Witherspoon et surtout un Joaquin Phoenix qu'on n'annonce démentiel comme souvent, on peut s’attendre à un nouveau film qui va nous scotcher.
Inherent Vice : bande-annonce VOST
2.Snow in Paradise
Le pitch :
Dave est un petit délinquant qui mène sa vie, entre drogue et de violence, dans l'East End de Londres. Lorsque ses agissements entraînent la mort de Tariq, son meilleur ami, Dave est terrassé pour la première fois par la honte et le remords
Pourquoi je veux y aller :
- parce que ce premier film d’Andrew Hulme, monteur pour Anton Corbijn semble transcender littéralement le sous-genre du film de banlieue, pour se loger plus près du cinéma de Jacques Audiard, loin du film urbano-générationnel.
- parce que le film, soit sélectionné à Cannes dans la section Un Certain Regard a impressionné par son grand style, et sa capacité de maintenir le spectateur en haleine.
SNOW IN PARADISE - Bande-annonce VO
3. L’art de la fugue
Antoine vit avec Adar, mais il rêve d’Alexis... Louis est amoureux de Mathilde alors il va épouser Julie... Gérard, qui n’aime qu’Hélène, tombera-t-il dans les bras d’Ariel ? Trois frères en pleine confusion... Comment, dès lors, retrouver un droit chemin ou échapper à ses responsabilités ? C’est là tout L’Art de la Fugue
Pourquoi je veux y aller :
- parce que L'Art de la fugue est une adaptation de l'excellent roman du même nom publié en 1992 par le non moins écrivain américain Stephen McCauley dont j'ai lu une grande partie de l'oeuvre.
- parce que deux de ses romans ont déjà fait l'objet d'une adaptation cinéma : L'Objet de mon affection (1998) par Nicholas Hytner et La Vérité ou presque (2006) par Sam Karmann, deux livres assez joussifs, notamment au niveau des dialogues et des personnages truculents;
- parce que là encore, le casting, de Laurent Lafitte en passant par Agnès Jaoui et Benjamin Biolay rejoint une bonne partie des acteurs français qui m'interessent pas mal dans le cinéma français actuel.
Bande-annonce : L'Art de la Fugue