Baz'art  : Des films, des livres...
31 octobre 2016

Mes dix- dernières- questions à Vincent Delerm...

  

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Vous l'avez demandé à corps et à cri (comment cela, j'exagère ? oh, à peine) : la voilà enfin, la seconde partie de ma grande interview avec l'extraordinaire Vincent Delerm, rencontré le 14 octobre dernier dans le cadre de la promotion de l'album  "A PRESENT " , et qui correspond aux 20 dernières minutes de cet échange dont la première partie avait quand même connu un certain succès il ya une dizaine de jours.

Alors, trève de bavardages, je vous laisse de suite avec un Vincent Delerm qui a encore plein de choses à nous et à vous dire  notamment sur Biolay,  ses descendants musicaux, sa manière d'écrire des chansons, et même comme on est avant tout un site sur le 7ème art, sur Francois Truffaut et sur sa propre expérience- pour le moment un peu contrariée- de réalisateur : 

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Baz'art : J’aimerais maintenant aborder avec toi une autre chanson de l’album, qui est quand même un titre incontournable vu qu’on est à Lyon, c’est bien sur la chanson avec notre  enfant du pays Benjamin Biolay, « les chanteurs sont tous les mêmes », cette sublime variation pleine de dérision sur le besoin de plaire qu'ont en eux les chanteurs, même les plus littéraires…

Concrètement, peux-tu revenir sur l’origine sur cette collaboration et me dire comment tu as réussi à faire concilier deux univers a priori assez différents, même si je sais que vous aviez déjà chanté ensemble à plusieurs reprises ?

 Vincent Delerm : Ah, si tu veux du concret, je vais t’en donner ( rires ) : au départ, on nous a remis un prix ensemble, environ  six mois avant qu’on enregistre le morceau, et cela a été l’occasion de discuter un peu tous les deux… jusqu’à présent, on s’était toujours vu ponctuellement, et cela s’était bien passé, et là on a eu envie de tenter le coup pour la 1ere fois de chanter sur un album..

J’avais ce titre en réserve depuis longtemps « les chanteurs sont tous les mêmes »  mais sans rien d’autre ensuite , et dès que Benjamin a donné son accord,  j’ai écrit en collant sa personnalité et la mienne au texte, et très vite je suis parti sur la panoplie du chanteur décrit dans le morceau, ce type de chanteur qui se la joue un peu tout en s’étant fait plaquer, c’est un univers qu’on peut avoir un peu en commun tous les deux ( sourires) ..

Au-delà de cela, j’aime bien ce que la chanson dit sur le rapport que deux chanteurs d'une même génération peuvent entretenir  entre eux.. (NDLR : il se met à fredonner)» si tu crois que je t’ai pas vu, je te vois pas ; depuis le temps que je te vois trainer par là » )

Dans ces lignes, transparait quand même cette petite ancienneté… Il faut dire qu'en quinze ans de carrière tous les deux, on a quand même  pas mal de choses qui sont derrière nous : des médias qui n’existent plus , des artistes avec qui on a commencé et qui ne sont plus dans le paysage… 

On trouvait cela plutôt drôle de faire cette sorte de petit bilan  en chanson,  c’est un peu comme si on faisait une grosse soirée ensemble avant de ne plus se voir pendant quelques temps, mais c’était un très chouette moment qu’on a prolongé en tournant le clip hier ( NDLR : le 13 octobre dernier)..

Baz'art : Mais toujours en restant dans le domaine du concret, est ce que dans le cas présent, Benjamin valide l’intégralité de ton texte quand tu lui proposes ou bien il te dit, "ça, je le sens pas trop, ça, ca va pas à ma tessiture.. ect " ?

Vincent Delerm : Sans parler à sa place, je pense qu’il y a entre nous un respect réciproque, on aime bien nos univers respectifs, ça aide pas mal, j'imagine..

Du coup, pour répondre à ta question,  Benjamin a pris le texte que je lui ai proposé sans rien modifier, il en a fait quelque chose qui colle bien à sa mesure dans la rythmique, un peu trip hop, et il m’a redit hier lors du tournage du clip qu’il aime vraiment bien notre chanson, donc tout va bien (sourires)…

Baz'art : Concernant un autre morceau de l’album que j’aime énormément- même si en fait je les aime tous énormément, mais hélas je peux pas te parler des 10 morceaux,  il y a « Le Garçon », qui clôt l’album, cette sorte d’autobiographie mi parlée mi chantée contenant des éléments très personnels de ta vie. J’imagine que tout est vrai là dedans, et dans ce cas, comment as-tu procédé pour ne conserver que les éléments qui t’ont semblé les plus fédérateurs et universels pour  les auditeurs ?

Vincent Delerm : Ah ca, ca reste toujours un peu hasardeux ce genre de choix.  Dans cette liste,  il y a des trucs  qui ont "giclé", et d’autres qui sont restés..

Par exemple, Bruno MarieRose- NDLR  :un sprinteur des années 90 à qui Vincent a demandé un autographe- a longtemps été sur la selette (sourires), mais je me suis dit que ce moment a été tellement important pour moi ; l’autographe est d'ailleurs toujours affiché dans ma chambre d’enfance, qu'il était bien de le conserver au final…

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Et puis, globalement j’ai l’impression que c’est presque mieux de garder dans ce genre de morceau,  un nom de quelqu’un de pas très connu, alors que si tu mets un nom d’une personne archi célèbre, finalement c’est plus segmentant  pour ceux qui ne connaissent pas.. Alors que là les 5 % qui connaissent Bruno Marie Rose trouvent ca génial, et les autres trouvent que c’est une petite originalité sympathique ( rires)…

De toute façon, ce genre de questionnements est un peu «  prise de tête », mais j’avoue que j’aime beaucoup me prendre la tête sur ces trucs là (sourires)..Pour moi, ce genre de réflexion n’est pas du tout ennemi de l’émotion, bien au contraire..

Le seul enjeu que j’ai à ce moment là de l'écriture d'un texte, c'est de choper une sensation, un truc et qu’une fois matérialisé, les gens ressentent la même chose, mais bien sur le plus difficile est de savoir comment le matérialiser ..

 

Concernant  plus particulièrement cette énumération de faits dont tu parles à la fin du "Garçon", cette réflexion était fondamentale pour tenter de faire jaillir les choses.. mélanger des éléments anecdotiques et d’autres très importants, selon des valeurs préétablies, est la condition sine die pour créer quelque chose de vivant,  pour que les gens qui l’écoutent puissent ressentir une émotion plus ou moins forte..

 Faire intervenir  la reconnaissance d’un enfant à ce moment là de cette liste d’évenements plus ou moins mineurs, me semble plutôt juste dans le sens où le moment où l’auditeur reçoit cette information ressemble un peu  au moment où tu reconnais littéralement un enfant, à savoir que tu n’étais pas forcément programmé pour cela, tu n’as pas fait un entrainement pour ce jour où tu te pointes à la mairie reconnaitre ton enfant ….

Le fait de reconstituer la vie, de faire téléscoper ensemble des événements importants et d’autres plus futiles, c’est exactement ce sur quoi je travaille depuis le début  de ma carrière, et ce morceau en est, en mon  sens,  une illustration assez parlante..

Baz'art :Je suis complètement d’accord avec ce point de vue, et à ce titre, et encore plus que tes autres disques peut etre, ton album est  formidable dans sa capacité à nous faire pointer du doigt l'essentiel, le vital, en saississant sur le vif ces instants de bonheur  a priori anodins  grâce à ta faculté à éveiller en notre esprit des images et des sensations avec presque rien, et notamment cette voix blanche sans affect.  C’était un des buts avoués de ton travail sur cet album ?

Vincent Delerm : Oui, bien sûr, j’ai voulu faire transparaitre dans l’album ce sentiment d’urgence vitale, un peu comme dans les deux premiers albums de Mano Solo à la fin des années 90.

J’ai des potes très fans qui m’ont initié à ses titres, d’où résultaient un cri, une rage de vivre- de ces morceaux extraordinaires, comme c’est "pas du gateau",  j'en garde un souvenir très fort qui ont consciemment ou non imprimé cet album que je viens de faire…

Je pense que j’avais envie, à mon échelle, de retrouver cela, ce besoin de dire «  allez, on y va coute que coute » avec la même frontalité que dans ces disques là …

 Baz'art : On va finir par quelques questions qui ont moins à voir directement avec ton album… Tu as dit un jour qu’ »écrire une chanson n’avait rien à voir avec de la poésie » Du coup, fais-tu partie de ceux qui considèrent que le Prix Nobel de la Littérature donnée à Bob Dylan est une hérésie  totale ?

Bob Dylan en 2012.

Vincent Delerm : Ah oui, je vois où tu veux en venir, sauf que Bob Dylan, il est hors catégorie lui… ( rires) ..pour moi de toute façon, c’est bien plus qu’un simple chanteur..

La citation dont tu parles fait plus référence à l’exercice d’écrire des chansons qui me semble bien éloignée de la poésie, après tu as aussi quelques chanteurs qui ont mis écrit de très beaux poèmes mais revendiquées comme telle..

Pour en revenir à Bob Dylan, et d'ailleurs un peu comme  un Leonard Cohen,  on peut dire que c’est une sorte de personnage global qui a un charisme total- avec une belle gueule qui prend bien la lumière, qui irradie totalement, ca joue forcément aussi,  et qui a écrit de superbes poèmes, c’est vraiment l’incarnation du personnage dans sa globalité..

Je crois beaucoup aux personnages, et  dans la chanson j’aime bien l’idée que la création d’un artiste soit mixée à ce qu’il est dans la vie, pour contribuer à faire un personnage qu’on aime ou pas.

Et ce mélange de talent artistique et de charme naturel,  malheureusement  injuste et arbitraire joue beaucoup sur la fascination exercée sur le public.

Après,  j’ai du mal à me réjouir totalement de ce genre de consécration, savoir que Dylan ait reçu le prix Nobel ne m’apporte pas grand-chose de plus sur le plan personnel, mais peut être que pour des ministres, ca peut permettre de le faire découvrir, donc c'est déjà pas mal finalement (rires)..

Baz'art : Sinon, on va finir par parler  un peu cinéma, une passion commune à tous les deux.  Comme  tu as composé l’an passé  la bande originale de "la vie très privée de Monsieur Sim" et que tu es un grand fou de compositeurs de musique de films, de Delerue à De Roubaix à qui tu as souvent rendu hommage,j’aimerais savoir si personnellement, tu penses qu’un très beau film doit forcément être accompagné de musique ?

Vincent Delerm : Pas du tout, je peux aimer un film sans aucune réserve alors qu'il n'ya aucune musique dedans. : .la musique c’est pratique évidemment dans un film, ca permet de faire véhiculer plus facilement les sentiments, mais c’est absolument pas indispensable pour que le film soit réussi, loin de là.

Pour exemple, mon film préféré c’est "Ma nuit chez Maud", dans lequel, si je ne me trompe pas, il n’y a pas la moindre note de musique, et bien, justement je me demande si la pureté de ce film ne tient pas à son absence de musique  et au charme ininterrompu de la discussion, comme souvent chez Rohmer mais peut être encore plus dans ce film….

Analyse Ma nuit chez Maud

J’aime beaucoup l’idée du charme de la discussion, j’ai écrit récemment une chanson pour l’actrice Françoise Fabian- pour un album qui devrait sortir prochainement- qui parle  justement de cela, du coté un peu sensuel d’une simple discussion et je trouve que Ma nuit chez Maud résume parfaitement cela, ce coté : «  approchez vous de moi, ne vous inquiétez pas, on va juste parler »…

Chez Truffaut aussi ca m’a beaucoup marqué, le fait que sa parole, sa voix, sa pédagogie, tout cela contribue énormément à son magnétisme et à son charisme fou,  quand tu l’entends parler de cinéma, tu as envie de revoir de suite le film dont il parle, et franchement, cela vaut toutes les musiques du monde, non ?

Baz'art : Euh, oui oui, bien sûr... Sinon, comme tu as cité  Rohmer, je ne sais pas si tu connais la chanteuse Clio - voir notre chronique sur cette artiste ici même- qui a chanté "Eric Rohmer est mort", et dont ce morceau, et tout son album du reste, m’a semblé très inspiré de ton univers. Dis moi, Vincent, ça te fait quoi d’avoir un héritage  musical?

Vincent Delerm : Ah oui, j’ai vu aussi  cela : j’avais par hasard remarqué un sticker sur l’album de cette jeune artiste  tiré d’un article de journal qui disait cela : "la fille cachée de Vincent Delerm et d’Alex Beaupain", et en fait, très sincèrement c’est la première fois que ca m’arrivait, et ça m'a fait un peu bizarre pour tout t'avouer..

Pendant très longtemps, j’étais considéré comme quelqu’un qui était censé avoir tellement son truc à lui que personne ne se revendiquait être de mon héritage ( sourires).

Après, il y a le privilège de l’âge, le fait d’être dans le paysage depuis quelques années, je sens beaucoup cela en ce moment, cette possibilité d’avoir pu inspirer des artistes en devenir, c’est plutôt plaisant en fait.

Concernant la chanson "Eric Rohmer est mort", j’aime vraiment bien, je la trouve amusante… bon, j‘aurais  quelques réserves sur la version chantée avec Lucchini à la fin de son album; elle ne me semblait pas forcément très utile, mais bon, quand Lucchini vient faire l’effort de chanter avec toi, j’imagine qu’on n’est obligé de garder l’enregistrement quand même  (rires) …

 Baz'art : Enfin toujours concernant le cinéma, j’ai appris récemment que tu étais en train de tourner un film mais que celui-ci avait été arrêté pour des raisons de financement. Peux-tu nous en dire un peu plus sur ce long métrage ?

Vincent Delerm : En fait, j’ai commencé à tourner effectivement la première partie il y a un an de cela déjà …

Cela faisait pas mal de temps qu’on me proposait de réaliser un film et là j’ai enfin sauté le pas, mais bon en même temps c’est quand même quelque chose de vraiment chronophage, faire un film. Je n’avais pas envie en le faisant de me lancer dans un truc trop compliqué du genre : on passe trois ans  à écrire  un scénario  pendant trois ans, puis les producteurs  le lisent, et nous disent que c’est pas mal mais qu’il faudrait développer l’histoire d’amour alors on le réécrit et ca va toujours pas.

On m’avait pourtant affirmé que, maintenant on peut faire des films avec des fonds privés sans être soumis à des contraintes de financeurs qui veulent intervenir sur l’écriture du film. Sauf que dans la réalité, cela ne se passe pas comme cela, on nous dit forcément à un moment donné «  il faut penser à développer l’histoire d’amour » et là on se dit et merde… ( rires) …

L’idée de devoir réécrire un truc que j’ai déjà écrit juste pour me soumettre à des décisions résultant simplement d’un rapport de force me gonfle un peu, je t’avouerai,  je ne sais pas si c’est de la prétention ou de l’orgueil de ma part, si sans doute un peu mais c’est comme cela…

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Comme le financement n’arrivait pas, tu es obligé de taper dans plein d’enveloppes différentes- mais je sais bien que c’est le cas de tout le monde, même des réalisateurs confirmés, des grands noms du cinéma -  et du coup, tu es soumis à trop d’aléas différents qui ne dépendent pas de toi , et sincèrement j’avais un deal au départ de cette aventure , celui de ne pas être dans l’amertume et ne pas trop  devoir  dépendre des autres et d'être sur un processus qui ne dure  pas trop longtemps, mais au final c’est vraiment difficile de réussir à s’affranchir de toutes ces contraintes ..

Là, franchement comme la situation s’enlisait après le tournage de la première partie qui a eu lieu entre septembre et novembre 2015, j’ai dit aux parties concernées : "écoutez, je fais un disque et mes albums de photos et après leur sorties, on voit bien où on est et si on reprend ou pas le tournage "… 

Du coup ca a été un peu brutal, le tournage s’est déroulé de façon plutôt radieux, jusqu’en novembre  2015, mais dès que ca a pataugé, j’ai décidé dès janvier 2016 de me lancer dans l’album et de m’y consacrer totalement.

D'ailleurs, certaines des mélodies avaient déjà été enregistrées car elles devaient figurer dans le film- "la vie devant soi" notamment,  dont les plans du clip sont d’ailleurs des extraits de ce film..

De  tout façon, j’aime bien cette idée d’enchainer de suite sur un autre projet sans trop gamberger sur le précédent, la vie est assez courte comme cela, profitons d’avoir encore du jus pour faire des trucs sans trop perdre de temps sur ce qui a pas marché..

Baz'art : Mais du coup, as-tu prévu de te battre pour poursuivre ce projet cinématographique une fois que ton disque et ta tournée sont derrière toi  ou tu te sens plutôt résigné sur ce projet là?

Vincent Delerm : Franchement, au jour d’aujourd’hui  je ne suis pas certain  de repartir  à l’abordage . Le film se fera ou pas, je n’en fais pas forcément une question de vie ou de mort..

Il faut savoir que personne dans ce projet n’a envie d’être le maillon faible et du coup tout le monde se renvoie la balle, on est du coup dans quelque chose de très borduré techniquement  et je trouve que tout cela manque un peu de légèreté… même quand tu veux faire avec une toute petite équipe, ca coute toujours beaucoup d’argent et mobilise finalement pas mal de monde, c’est vraiment un monde très spécial auquel je suis peu habitué..

Enfin, je n’ai pas envie d’être le type qui crache dans la soupe, sans doute tout simplement je ne suis pas fait pour ce monde là, voilà tout.

Baz'art : Juste une dernière question  (forcément dernière  car  malheureusement à ce moment là de l'interview,  l’attaché de presse du label est vient frapper à notre porte pour nous dire que Vincent est attendu ailleurs ) , une de celles qui turlupine tous tes fans :  le concert « Memory « restera à jamais une expérience sans suite ou  bien tu as prévu d’y revenir  dessus et pourquoi pas de l’enregistrer pour faire passer à la postérité ces chansons magnifiques, comme notamment ce bouleversant Duo  posthume avec Lhasa ?

Vincent Delerm : Tout d'abord,  concernant ce duo avec Lhasa dont tu parles,  pour le coup l’enregistrement existe car figure sur une compilation celle des 10 ans du label tôt ou tard, on l’avait faite pour cette occasion là..

 Et sinon  il y a aussi "tout le monde s’en fout", un morceau créé pour Memory je vais la faire sur scène dans la  prochaine tournée donc  tu vois, le principe d’étanchéité totale que j’avais proclamé  à l’époque a prévalu.

Mais à vrai dire, je vais t’avouer que j’ai dans un coin de ma tête l’envie de le rejouer prochainement ce spectacle. Je trouve que ca a du sens de tourner à nouveau ce spectacle plusieurs années après sa conception peut être avec quelques petits ajustements  de ci de la… c’est peut être du au fait qu’il n’existe aucun enregistrement mais ce spectacle revêt un coté assez particulier pour moi et pour ceux qui l’ont vu..

A l’époque, je n’avais pas ressenti un triomphe public absolu, mais maintenant les gens m’en parlent comme d’un truc qui les ont vraiment saisi, c’est bien ca aussi je trouve que la mémoire déforme un peu parfois en bien parfois en mal l’image que l’on a d’un spectacle…

Baz'art : Allez Vincent, je te laisse vaquer à tes autres occupations et te remercie encore une fois énormément pour le temps que tu nous a consacré et ta générosité.. on souhaite une magnifique carrière discographique à A présent, et évidemment on ira t'applaudir lorsque tu viendras sur la scène du Radiant le 6 ou 20 mars prochain ....( NDLR/ une tournée qui commencera par trois concerts à La Cigale, à Paris, les 28, 29 et 30 novembre).

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Commentaires
B
oui tout à fait une très personne que cette rencontre privilégiée n'a fait que confirmer..
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M
Bel article @blog_bazart @totOutard_label 😉Merci ! Une belle personne que ce Vincent 👍
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M
e suis d’accord avec Delerm “ma nuit chez Maud” n’a pas besoin de musique car elle est déjà dans les dialogues , le timbre velouté de Fabian et métallique de Trintignant..vraiment Ma nuit chez Maud est plus qu’un film c’est une expérience cinématographique particulière et cela ne m’étonne pas que Delerm adore ça...
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