« Adieu Mandalay » qui est sorti mercredi dernier en salles est le quatrième long-métrage d’un jeune Birman, Midi Z, émigré à Taïwan.
Adieu Mandalay est son premier long métrage bénéficiant, d’une distribution en France, chez les Acacias après avoir été acclamé dans tous les festivals où il a été présenté.
Son nouveau long métrage présente la singularité de mettre le focus sur une immigration qu'on connait mal du coté ci de l'Occident, celui de deux jeunes Birmans qui ont choisi d'immigrer en Thaïlande.
Un sujet que le metteur en scène, qui a eu l'occasion de cotoyer pas mal de ces " déracinés" en quête d'intégration dans un autre pays que le sien ,connait bien et son film possède avant tout cette sincerité et ce souci du détail et de la véracité des faits.

On y voit la clandestinité que doivent subir quotidiennement ces deux jeunes immigrés à Bangkok , les épreuves qu'ils doivent subir et traverser pour gagner de l’argent et l’envoyer à leur famille.
La caméra de Midi Z suit de manière naturaliste, à la lisière du documentaire , le parcours quasi christique de ces êtres dont la survie est constante.
Le film manque certainement un peu de densité romanesque à mon goût , et la fin arrive de manière un peu trop radicale, mais saluons cet essai d'un cinéma birman, peu familier sous nos contrées, de nous offrir un voyage certes éprouvant mais nécessaire .