olga

" Même les animaux que la plupart des gens détestent sont mignons que les humains à mon humble avis. Certaines personnes te diraient  que j'ai des gouts bizarres. C'est leur droit. Personne ne les force à lire ce livre. S'ils préférent ils peuvent ranger leurs chambres ou faire les trucs ennuyeux qui leur plaisaient."

            Présentation du livre :                                     
            Moi, c'est Olga. Je suis si petite que je peux voir l'intérieur des narines de tout le monde (beurk). J'ai un seul sourcil qui me donne l'air grognon (même quand je ne le suis pas). Je pourrais manger des macaronis au fromage tous les jours (avec des cornichons). Je déteste porter des chaussettes (et des chaussures). Et s'il y a quelque chose que j'aime par dessus tout, mais alors vraiment vraiment, c'est observer des choses bizarres. Alors, le jour où j'ai trouvé devant ma porte un petit machin rose qui faisait des crottes de toutes les couleurs (comme des smarties), j'ai été servie ! À quelle espèce ce truc puant pouvait-il bien appartenir ? Bienvenue dans mon carnet d'observation !            
                             

Notre avis :

Gros coup de coeur de l'actualité jeunesse pour ce roman graphique pour la jeunesse- à partir de 7/8 ans  paru début avril aux éditions Nathan et qui est l'oeuvre- textes et dessins d'Elise Gravel, une illustratrice montréalaise qui visiblement a  beaucoup de succès chez nos voisins québécois...  N’importe quoi! et de Je veux un monstre! notamment ont bien cartonné...

Roman illustré qui devrait inaugurer le début d'une série dévolue à cette jeune héroïne, "Olga et le machin qui pue"  est une lecture à la fois très drôle et intelligente, avec une héroïne particulièrement attachante vive, et maligne, à la répartie et aux répliques particulièrement bien senties et loin de la mièvrerie et de la guimauve qui ont souvent court dans la littérature jeunesse.

olga-machin-pue-elise-gravel-scholastic

 Une jeune fille un peu raleuse qui préfère largement la compagnie des petites bêtes, même les vilains aux humains, donc largement asociale même si au fur et à mesure de son aventure elle va s'apercevoir que des rencontres avec les humains peuvent aussi être stimulantes et enrichissantes. et apprendra-  petite leçon du livre à ne pas se fier aux idées reçues et aux apparences.

Un univers gentiment décalé et déjanté, des illustrations drôles et fines qui s'accordent parfaitement avec le texte, ce roman illustré  qui parle de petites bêtes sans jamais être bête ravira à coup sur  les enfants-  avec un coté un peu scato et cracra qui fait mouche à tous les coups et également les parents qui auront la réponse à cette question qu'ils se posent forcément en jetant un oeil à la couverture : Mais diable qui est donc ce drôle d’animal qui pue ?