"Alors tu chanteras”, dernier spectacle musical de la Compagnie iséroise ad Libitum que dirige la soprano Claire Delagado-Boge, rend hommage en musique au rôle maternel dans un art par essence lié à l’instant. Michel, fidèle spectateur du Théâtre La Renaissance où la pièce se joue pour quelques soirées a vu et particulièrement apprécié de “Alors tu chanteras”:
Un piano et des voix, un piano et des actrices qui parlent et qui chantent. Une femme qui parle de la musique que lui a transmise sa mère et quelle transmettra à sa fille.
Purcell, Monteverdi, Vivaldi, Puccini, Mozart bien sur et l’air de Panima. La femme sur la scène est-elle vraiment la fille de la reine de la nuit.? Souvenirs douloureux d’un mal de mère mais aussi souvenir tendre d’une mère admirée.
“Quando m’en vo”, une petite fille en manque d’une mère trop souvent absente chez Puccini. “Une petite fille comme un chaton sans défense” avec le jazz d’Erroll Garner mais aussi une petite fille qui grandit et se trouve enfin “So pretty and witty and bright”, merci monsieur Bernstein.
Vraiment un chouette moment avec trois jeunes femmes aussi douées en chant qu’en comédie, un pianiste virtuose et paternel, un peu plus d’une heure du plaisir rare d’un spectacle vivant...
En voilà une pièce à la fois terriblement audacieuce et pourtant très accessible même pour le néophyte en musique..
Souvenirs en chanté et en chanteuses, des morceaux d’un puzzle musical relié par un texte fort de Nancy Huston, “Alors tu chanteras “ c’est le plaisir de chanter et de partager une émotion lyrique avec un public tout proche.
C’est jusqu’au samedi 23 décembre au théâtre de la Renaissance à Oullins.
Je laisse le dernier mot à Henry un jeune compositeur anglais du XVII e siécle:
“La musique un moment trompera tout vos tourments....vous vous étonnerez de voir vos douleurs soulagées”..(Music for a While)...Merci monsieur Purcell .
Alors tu chanteras- Théâtre de la renaissance/ Oullins
