Quelques années après Toute première fois, qui reposait sur une bonne idée de départ (le coming out à l'envers) mais traité de façon sans doute trop convenue et avec un peu trop de clichés, le duo de cinéaste Maxime Govare et Noémie Saglio revenaient à la comédie populaire sur une famille dysfonctionnelle avec Daddy cool ( Sortie en vidéo le. 6 mars 2018), avec les mêmes bonnes intentions de départ et la même frustration au bout.
Vincent Elbaz, dans un énième rôle d' éternel adolescent qui ne veut pas grandir, décide de garder des enfants à domicile juste pour garder une place dans le coeur de sa belle ( Laurence Arné un peu abonnée aux mêmes rôles aussi depuis plusieurs années) qui aimerait le quitter.
Cette petite comédie romantique gentillette n'évite jamais vraiment la caricature- notamment dans les scènes avec les enfants- et le déjà vu - on pense notamment au film école paternelle" avec Eddie Murphy- mais parvient in fine à trouver sa tonalité, et à devenir assez attachant dans le genre comédie douce amère notamment dans sa dernière partie, plus fine qu'attendue.
Daddy cool parvient sans peine à s’imposer comme un attachant « feel good movie » à la française, porté par le talent de Vincent Elbaz dans le rôle de cet ado attardé refusant obstinément de « grandir » et s'affirme comme petite comédie sans prétention plaisante à regarder un peu dans la veine Papa ou Maman.
Proposé par Universal Pictures en DVD uniquement, les suppléments sont pas mal avec notamment une série de scènes coupées, assez réussies (et bêtisier certes attendu à la bonne humeur communicative avec une série de sympathiques fous rires de Gregory Fitoussi et Laurence Arné.