Jeune réalisatrice née en Chine, ayant étudié en Angleterre et vécu dans le Dakota du Nord, Chloé Zhao est une cinéaste qui a quelque chose à dire et qui le dit bien.
Après “Les chanson que mes frères m’ont apprises” d’heureuse mémoire, elle continue dans la veine du faux documentaire dans un vrai film de fiction. The Rider est son second long-métrage présenté lors de la dernnière Quinzaine des Réalisateurs cannoise et qu'on peut voir au cinéma depuis le 28 mars 2018.
Poignant film sur le renoncement, beau poème triste de l’Amérique profonde, celle dont personne parle.
Un monde qui semble s’être arrêté au XIX e siècle. Film mystique et panthéiste sur un jeune homme dresseur génial qui murmure à l’oreille des chevaux, Chloé Zhao fait le portrait d’une famille attachante, un père, un frère et une sœur, sont filmés à une distance pudique de l’aube au crépuscule dans des paysages immenses et cette petite communauté pauvre qui se bat pour survivre dans un monde où bientôt elle n’aura plus de place nous bouleverse...
Bref on a adoré mais on préfère ne pas trop dévoiler car le spectateur n’aura plus de surprise, Zhao à réussi à me bouleverser avec du rodéo dans un bled paumé, les héros sont des beaufs qui ne sont jamais sortis de leur trou et qui n’en n’ont pas envie mais ils sont filmés avec un tel respect et une telle empathie que tu ne peux que t’attacher à eux...
Assurément, cette réalisatrice est une future très grande.... Chouette les américain savent encore faire des films!!