On commence cette semaine avec un long métrage vu ce week end le beau film de Panahi, trois visages, prix du scénario à Cannes, un long métrage dont baz’art n’en a pas encore parlé alors on le fait vite avant qu’il ne soit plus sur les écrans.
L’actrice Behnaz Jafari, très célébre pour ses rôles à la télévision reçoit la vidéo du suicide d’une jeune fille à qui la famille refuse le droit de renter au conservatoire de Téhéran.
. Vidéo d’un vrai suicide ou mise en scène? Bouleversée l’actrice quitte sur le champ un tournage et fait appel à son ami le réalisateur Jafar Panahi ensemble, ils partent en direction des montagnes du Nord-Ouest pour essayer de retrouver la famille de la jeune fille.
Trois visages, trois femmes, trois comédiennes, un métier dangereux dans une théocratie patriarcale. Trois génération de femme dans l’Iran d’aujourd’hui.
Comme dans ces précédent films, Panahi réinvente le cinéma pour nous raconter la difficulté d’être soi-même dans une société ou les traditions ancestrale dicte la loi des hommes.
Politique, féministe sans lourdeur, poésie des dialogue et de la mise en scène, road movie plein de lumière et d’humanité, il faut courir voir "Trois visages", surtout si l'on est comme moi, .trés client de la poésie orientale que dégage le film.
"Trois visages", de l'Iranien Jafar Panahi, grand absent à Cannes