Box cinéma spécial Influence "Pierrot le fou "

vendredi 20 juillet

A la fin de l'année 1965, Jean-Luc Godard n'avait pas 35 ans et sortait son dixième long-métrage Pierrot Le fou . qui est l'objet de la box fait son cinéma de Juin sur le thème de l’Influence»

Ce mois ci on a donc en avant le DVD Pierrot le Fou, un film de Jean-Luc Godard avec Jean-Paul Belmondo sorti en 1965. version restaurée.

Il y aurait deux Jean-Luc Godard. : Le Godard figure du grand artiste, héraut de la Nouvelle Vague, auteur de films à succès comme Le mépris et ce Pierrot le fou; puis l’artiste militant et expérimental qui s’éloigne des méthodes de production classiques dès l'échec de la chinoise en 1967.

Anna Karina dans une scène de Pierrot le Fou, de Jean-Luc Godard (1965).

Anna Karina dans Pierrot le fou

Pierrot le fou est un film libre inventif et en meme temps un un pamphlet contre les travers de la société de consommation telle que Godard la voit pointer et commence à la critiquer frontalement. Cependant, le cinéaste n’œuvre pas dans le film à thèse et parvient à donner une force visuelle et moderne,, à sa critique

Il faut savoir qu'au moment de la sortie en salles de Pierrot le fou, en novembre 1965, Godard s’impose car il parvient à transformer la protestation et la rébellion sociale et politique, encore largement informulée, sinon informe, en une œuvre d’art :

Les rôles principaux de Pierrot le Fou devaient être tenus à l'origine par Michel Piccoli et Sylvie Vartan, mais cette dernière refusa ; Godard changea alors la distribution et fit appel à Jean-Paul Belmondo, qui lui a amené les fonds nécessaires au film : "Alors Belmondo m'a permis de faire un film avec plus de moyens : ça compte l'argent qu'une vedette amène", dit-il.A la fin de l'année 1965, Jean-Luc Godard n'avait pas 35 ans et sortait son dixième long-métrage Pierrot Le fou .

A sa sortie, le film fut très décrié et même interdit aux moins de dix-huit ans, pour "anarchisme intellectuel et moral". Son titre d'origine était Le Démon de onze heures. Malgré cela, il remporta le prix de la critique au Festival du Film de Venise en 1965. Une des répliques du film, dite par Anna Karina, est passée dans le langage courant : "Qu'est-ce que je peux faire ? Je sais pas quoi faire..."