Au sud du Brésil, Laura, matriarche d’une famille de la haute bourgeoisie, retrouve les siens dans leur maison de campagne, pour un repas dominical. Mais en ce jour d’investiture du Président Lula, rien ne se passe comme prévu. Comme en écho à ce séisme politique, tout semble se dérégler dans la propriété : les domestiques renâclent, la maison se délabre à vue d’oeil, et les névroses et secrets de trois générations menacent de tout emporter.
Fellipe Barbosa avait signé l'an passé l'étonnant  Gabriel et la montagne le voilà de retour à  peine après avec  son nouveau film qu'il signe avec Clara Linhart
Domingo  en salles ce 10 octobre est un portrait choral qui met en lumière un moment important de l'histoire du Brésil lors d'une réunion familiale animée. 
Toute l'action du film est concentrée sur un  jour particulier celui de l'élection de Lula à la présidence du Brésil.

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Ecrit en 2005 mais tourné avec quinze ans de recul, le film se compose de plusieurs plans-séquences,chaque scène  ressemblant à  succession de tableaux et l'ensemble est parfois déroutant  voire ennuyeux.

Cependant, ce parti pris rend cette chronique familiale sur la fin des privilèges de la grande bourgeoisie ( on pense parfois à la regle du jeu de Renoir à Milou en Mai de Malle, ou encore aux films d'Ivory) original pour  cet angle de l'unité de lieu et de temporalité : des personnages qui en une journée vont connaitre  les affres de trahison,  les différences de conviction  politiques et l’affrontement parfois cruelle  des classes.

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Pas mal d'ironie, et de cynisme pour ce film sur la lutte des classes curieux  et singulier mais pas totalement convaincant..