Suivent ses années d'apprentissage à Paris, ses 27 mois en Algérie dont naîtront son anti-militarisme et sa dénonciation constante de la torture.
Cabu c'est aussi le grand Duduche. Même si le grand Duduche lui ressemble physiquement, ce n'est pas lui mais plusieurs élèves côtoyés et réunis dans un seul.
"Je suis un soixante-huitard, un soixante-huitard attardé, je veux rester un soixante-huitard attardé".
Saviez-vous que Cabu avait déjà travaillé pour Charlie Hebdo de 1969 à 1982 ? Sa carrière n'a rien d'attendu puisqu'il travaille aussi bien pour les années Dorothée (et affirme que celle ci avait beaucoup d'humour) que pour le Canard Enchaîné !
Méthode de dessin, regards de huit dessinateurs, l'auteur multiplie les angles pour tracer un portrait complet de Cabu.
A partir de 1986, Cabu voyage beaucoup : Japon, Albanie, Chine, Inde, New York....On retrouve à chaque fois dans ce qu'il croque le même sens de l'observation, le même regard critique, la dénonciation constante de la misère et du fanatisme religieux.
Parce que, pour lui, Paris était la plus belle ville du monde, un chapitre est consacré à ses adresses parisiennes préférées.
En découvrant la photo de son bureau jonché de papiers, de journaux, de dossiers, on en a encore du mal à croire que la vie peut s'arrêter si vite ...pour un dessin.