Quelle sacrée bonne surprise dans les salles obscures que pourront avoir les spectateurs curieux qui iront voir Border d'Ali Abassi, au cinéma depuis le 9 janvier, et vu au Comoedia avant hier soir.
Oublions tout ce que nous connaissons de ces bons vieux polars nordiques qui ont envahis nos librairies ces dernières années.
Oublions aussi toute rationalité quand à Tina, l’héroïne qui travaille à la douane d’un port suédois.
En effet, la jeune femme douée d’un odorat très développé, réussi, rien qu’en les reniflant, à découvrir des passagers suspects, la peur, la honte, la culpabilité dégagent une odeur particulière.
La police suédoise lui demande de l’aide dans une sordide histoire de pédophilie. Cette jeune femme au physique ingrat et à la triste vie ne semble trouver la sérénité que dans la forêt où les animaux sauvages sont ses amis, jusqu’au jour où un passager du Ferry qu’elle contrôle la reconnait.
Avec lui aussi un physique étrange, Vore lui fait vraiment un effet bœuf. Tina est-elle en train de tomber amoureuse?
Je vous en ai déjà trop dit, Border est vraiment un film à part, un film "Border ligne", un “polar fantasy” qui utilise avec bonheur la mythologie sylvestre des pays nordiques. Border est un film enthousiasmant qui surprend le spectateur et l’emmène très loin de son quotidien.