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" Je connaissais la patience de l'amour, j'ai à découvrir la patience du chagrin."

 Pour avoir croisé en quelques occasion Eric-Emmanuel Schmitt  on sait que l'homme éminemment sympathique et merveilleux orateur, et l'auteur plus ou moins inspiré selon les productions littéraires.

En cette rentrée 2019, bonne nouvelle, Eric-Emmanuel Schmitt revient avec un très beau texte qui a pris sa source sur une déchirure intime particulièrement profonde. 


« Maman est morte ce matin et c’est la première fois qu’elle me fait de la peine. » 
Bouleversé par le décès de sa mère, avec qui il avait tissé des liens extrêmement rares et puissants,   Eric-Emmanuel Schmitt  a mis deux ans pour tenter d’apprivoiser l’inacceptable  et pourtant il sait comment les mots peuvent aider à vivre et cicatriser les blessures du passé.

 Il relate,  dans ce "journal d'un amour perdu",  avec une louable pudeur et éloquence ces deux ans de souvenirs et d'anecdotes  et raconte comment il a fait pour apprivoiser le chagrin et la perte.

Eric Emmanuel va tenter de dompter le  bonheur pour ne pas trahir la parole donnée à sa mère et ne pas trahir celle qui lui a tout donné.

 

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Grâce à l’amitié, l’amour  de l'auteur pour  ses animaux et sa passion intacte pour l'écriture et le théâtre, l'auteur de la part de l'autre va  lentement remonter la pente.  

 Journal d’un amour perdu raconte comment un passage aussi obligé que douloureux, la mort d'une mère chérie,  a complètement bouleversé l’écrivain mais aussi les membres de sa famille.

Avec pudeur et une tendresse indicibles, Eric-Emmanuel Schmitt  raconte le sourire unique d'une mère qu'il a aimé follement et qu'il aimera toujours, les souvenirs d'une enfance lumineuse sa relation difficile avec son père et ses questionnements par rapport à sa naissance.

Un récit qui tend à l’universel et une splendide leçon de vie.

Journal d'un amour perduEric-Emmanuel Schmitt, Albin Michel.