Sortie VOD : J'y crois encore : un mélodrame musical qui donne foi en l'amour
Jeremy Camp est un jeune américain qui ne rêve que de devenir un chanteur et guitariste reconnu.
Dans son lycée, il va faire la connaissance d’une jeune étudiante, Melissa Lynn Henning dont il va rapidement tomber amoureux.
Alors qu’il réussit à monter sur scène et à commencer une carrière musicale digne d'intérêt, il va soudainement apprendre que celle qu’il aime est atteinte d’une maladie incurable.
Tiré de l'histoire vraie du chanteur américain de rock chretien Jeremy Camp et son amour de jeunesse Melissa, "J'y crois encore" - rien à voir avec la chanson éponyme de Lara Fabian- . est basé sur l’histoire d’amour de l’artiste rock chrétien Jeremy Camp (Riverdale’s KJ Apa) et sa première femme, Melissa (Britt Robertson), qui va être victime d'une grave maladie, un cancer des ovaires peu de temps après leur première rencontre.
Jeremy va alors, au grand dam de son entourage, décider de se marier pour se tenir à ses côtés alors qu’elle combat la maladie.
Peu à peu, malgré les épreuves et les incompréhensions, leur amour va gagner en profondeur et en émotion.
Dans la lignée de "Nos étoiles contraires" ou "A star is born" , ce mélodrame musical , bien classique dans son déroulé, et qui n'évite pas toujours le piège du pathos et de la guimauve- touche cependant dans sa sincérité et la grande place donnée à la musique.
Les hauts et les bas émotionnels de la relation amoureuse entre Jeremy et Melissa sont plutôt bien retranscrits et le film aborde des thématiques qui sauront toucher un jeune public, notamment au travers de la foi Jeremy Camp
Il faut savoir que le chanteur est sans doute la plus grande star du rock évangeliste aux Etats-Unis et a été nommé à de nombreuses reprises aux American Music Awards et pour un Grammy Award.
"J'y crois encore " est également une ode à des valeurs importantes comme celle de la communication, du courage, de la gratitude et de l’humilité. Leur histoire manque parfois un peu de nuance et d'aspirités mais certaines scènes sont vraiment touchantes - la visite du planétarium où le « ciel » s’illumine d’étoiles magiques. qui fait penser un peu à un Woody Allen - et les séquences musicales bien troussées .
J'y crois encore- I Still Believe en vo - ne cherchera pas à convertir ceux qui sont allergiques à ce genre de romance idéaliste mais ce film qui nous force à croire à un amour plus fort que la moi est finalement, malgré sa dose de larmes, plutôt porteur d'espoir et mérite d'être vu en VOD à la fin mai.