Parasite a consacré en 2019 le réalisateur Bong Joon-Ho cinéaste coréen virtuose, qui a remporté les plus prestigieuses récompenses de cinéma:: Palme d'Or, 4 Oscars, 2 Bafta, un Golden Globe et César du Meilleur film étranger.  

A  partir de ce soir jusqu'à vendredi, CANAL+CINEMA dédie une SEMAINE spéciale à BONG JOON-HO,  pour mieux comprendre le phénomènes à travers une semaine ryhtmée par les grands films de la carrière du cinéaste.

Avec  dès ce soir en PREMIÈRE EXCLUSIVITÉ, la version en noir & blanc de PARASITE supervisée par BONG JOON-HO, suivi d'un documentaire inédit: MEMORIES OF BONG JOON-HO. 

On revient sur ces deux moments phares d'une soirée événement pour tous les cinéphiles!

 1.PARASITE VERSION NOIR & BLANC 

unnamed (27)

 

Chouchou de la critique internationale, le  Coréen Bong Joon-ho a donc été consacré totalement avec cette palme d'or décernée l'an dernier 

Si la Palme d’or est un gage de qualité auprès d'un cercle de cinéphiles hélas plus  restreint qu'il ya une ou deux décennies, ,  avec "Parasite",  le coréen Bong Joon-ho,  livre un long métrage autrement plus grand public et  jouissif de bout en bout.

 parasite1noiretblanc-width_2732_height_1487_x_0_y_170-1024x557

Parasite est tout d’abord un pur objet de mise en scène,  tant  Bong Joon-ho,  impose  plus que jamais une maitrise formelle  incontestable .

Son film qui se déroule quasi exclusivement en huis clos, reprenant une tradition assez coréene du home movie, et du coup on est loin du huis clos dans un appartement bourgeois du 16eme que le cinéma grançais nous livre régulièrement : dans Parasite, et sans spoiler l'intrigue  (Bong Joon-ho avait expressement demandé cette condition à Cannes on respectera donc son souhait avec grand plaisir), sa maison d'architecte particulièrement cinématographique  s'avère fertile en  rebondissements inattendus et voient y  cohabiter personnages manipulateurs et des  secrets enfouis dans les recoins des portes...

7797710381_une-scene-de-parasite

 

Parasite débute comme une comédie italienne à la  Affreux, sales et méchantsmais va vite virer à la satire bourgoeise proche d'Henri-Georges Clouzot ou de Claude Chabrol, deux cinéastes qu'il adore, mais dans une version bien plus trash et punchy...

Bong Joon-ho fait  rapidement basculer son film vers des contrées plus obscures, avec un plaisir machiavélique et la maestria visuelle que ses fans de la première heure, ravis de le voir triompher à Cannes,  connaissent si  bien. 


Très ludique, parfois même  à la limite du burlesque, Parasite emprunte la forme d’un jeu de pistes extrêmement bien ficelé et constitue une œuvre personnelle, unique, qui ne ressemble à aucune autre.

Quant au noir et blanc, me diriez vous qu'apporte t il exactement? Disons que le film  est toujours aussi puissant  et jubilatoire à la deuxième vision.

Le noir et blanc apporte un certain esthétisme, atténue la portée comique du film pour une vision plus en phase  avec le cinéma d'horreur des années 60, à la Polanski

Plus généralement,  le geste cinématographique du réalisateur coréen ne nous parait pas forcément  fondamental; la version colorisée restant encore plus prégnante et plus nuancée.

 

 

 

PARASITE VERSION NOIR & BLANC LUNDI 25 MAI À 20H50 Thriller de Bong Joon Ho avec Song Kang-Ho, Woo-sik Choi, Park So-Dam

EN PREMIÈRE EXCLUSIVITÉ

 2 MEMORIES OF BONG JOON-HO -DOCUMENTAIRE INEDIT (2020 -30 min - France) 

 MEMORIES OF BONG JOON-HO, documentaire réalisé par Stéphane Bergouhnioux, écrit par Stéphane Bergouhnioux et Jean-Marie Nizan. se propose de revenir sur le parcours et la filmographie d'un des cinéaste le plus fascinant du moment.  

761af6b55a3c1af11d66dcccfbe9633331c56d30 

À travers   deux longues interviews entrecroisées, Bong Joon-Ho se livre avec générosité et  nous embarque à bord de son univers.

Bong Joon-Ho dévoile  ainsi qu'il n'était pas un enfant turbulent, mais qui faisait déjà des "choses étranges sans que cela ne se sache".

Fils d'un graphiste designer, il a été initié très jeune à l'art visuel et de la BD et passait son temps dans les salles obscures de ciné club, au lieu d'aller en cours de sociologie où il était inscrit ( et pourtant diplomé) dans une Corée du Sud sous contôle militaire permanent.


© 2020 Beall Productions

Cinéphile forcené, BJH possède une collection de + de 5000 DVD,  où tous les grands cinéastes qu'il l'a inspiré sont présents de Polanski à  Guillermo del Toro en passant par les frères Coen et Chabrol, en passant évidemment par Alfred Hitchcock, Henri-Georges Clouzot - il a vu le Salaire de la peur à 7 ans-- ou Jean Pierre Melville.

Il nous avouait ainsi regarder une chaine américaine mais que sans comprendre la langue il réinventait à sa mamnière les scénarios des films de De Palma ou Peckinpah avec un talent et une roublardise qui sera la marque de fabrique de son cinéma à venir 

Cette cinéphilie assumée,  que l'on ressent tout du long  de ce passionnant portrait du réalisateur est forcément ne lien direct avec les  thématiques clefs de son oeuvre. 

BJH MEMORIES OF BONG JOON-HO, documentaire réalisé par Stéphane Bergouhnioux, écrit par Stéphane Bergouhnioux et Jean-Marie Nizan.