Baz'art  : Des films, des livres...
24 août 2020

Critiques Cinéma spécial sorties de films américain du 19 août

 Richard Patry, le président de la FNCF,déplorait que cet été cinéma bien particulier  il'y a aucun film américain", alors que l'été les cinémas font "70% des entrées sur les films américains".

Heureusement, avantque n'arrive la mastodonte "Tenet"  qui devrait tout emporter sur son passage dès mercredi- et même dès ce lundi soir avec les premières et nombreuses avant premières du film , mercredi dernier a vu sur nos écrans fleurir deux films américains, l'un indépendant, l'autre un blockbuster qui nous ont vraiment plu et qui viennent effacer d'autres sorties de films américains ( Greenland ou The Climb ) qui ne nous avaient vraiment pas emballés

On vous raconte tout dès maintenant :

1/ Never, rarely, sometimes, always : une oeuvre militante mais aussi très cinématographique 

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 Autumn, femme enfant de 17 ans veut se faire avorter, mais en Pennsylvanie, cet acte médical ne peut se pratiquer qu’avec l’accord des parents.  Autumn, accompagnée de sa cousine Skylar mise dans la confidence, part pour New-York, une ville où la législation est différente. Le temps presse et le voyage, mal préparé, sera plus difficile que prévu. 

Une odyssée poignante faite de crainte, de peur, de violence enfouie au plus profond d’un corps meurtrie. Mais Autumn, dans la Grande ville qui ne dort jamais, trouvera des personnes impliquée et bienveillantes qui sauront trouver les mots apaisants.
 Dans ce portrait au plus près de cette jeune adolescente en partition, honoré par un Grand Prix au dernier festival de Berlin, la réalisatrice Eliza Hittman signe une belle fiction qui est presque un documentaire, au plus près des blessures d’une jeune fille à peine sortie de l’adolescence.

Un film impliqué, engagé dans une lutte qui finalement n’est jamais gagnée, un combat pour le droit des femmes à disposer de leur corps, un acquis sans cesse remis en question par les gouvernements conservateurs.

On aime la  mise en scène réaliste Eliza Hittman, qui donne une image  parfois dure mais terriblement vraie de l’Amérique  et de New-York, de l’Amérique moyenne qui travaille....

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Les actrices, comme toujours dans ce cinéma américain indépendant investi, sont formidables, ce n’est pas qu’un  simple film militant, c’est aussi un bel objet cinématographique, comme le Pialat des premières années notamment . 

 A noter que le beau titre “ never, rarely, sometimes, always”  (Jamais, Rarement, Parfois, Toujours pour les non anglophones ). renvoie au questionnaire de la clinique qui permet aux femmes de mettre des les mots sur un quotidien parfois terrible.

Un film beau et surtout une oeuvre plus que nécessaire  dans l’Amérique de Trump. A voir actuellement en salles. 

Russell Crowe

2/ Enragé, la bonne série B des familles qui remplit parfaitement son contrat

Il est certain que si Rachel avait su de suite à qui elle avait eu affaire, elle n'aurait pas abusé du klaxon comme elle l'a fait et surtout aurait proféré ses excuses.

Car le conducteur du pick up qu'elle a vertement sermonné  n'est pas n'importe qui ! c'est un être totalement au bout du rouleau, un psychopathe en puissance qui n'attendait que ce genre de goutte d'eau pour montrer toute l'étendue de sa folie meurtrière..

Il voulait montrer à Rachel ce que c'est de passer une mauvaise journée, elle ne va pas être déçue du voyage..

Tous les observateurs vous le diront !e thriller de Derrick Borte  a deux modèles totalement assumés : "Duel", le premier long- d'abord téléfilm , de Spielberg par ses chauffards fous prêts à tous pour tuer - et surtout, "Chute Libre", sans doute le meilleur  film de Joel Schumacher, où un brave quidam qui n'en peut plus  de cette société qui l'oppresse, pête totalement les plombs et tue tout ce qu'il bouge.

Sans doute moins ambitieux et plus basiques que ces deux modèles, Enragé reste une vraie bonne série B qu'on est ravi de savourer en ces temps de disette en terme de  divertissement haletant 

Avec son Russell Crowe  en forme( dans tous les sens du terme) et surtout vraiment terrifiant , son  rythme trépidant,  et ses rebondissements plus malins et moins prévisibles que prévus,  on reste bien accroché  à son siège jusqu’au générique de fin et on ressent la bonne  pousée d’angoisse  qu'on était venus cherher en salles...

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Bref, le contrat plus que rempli pour ce film dont on oubliera les quelques incohérences et stéréotypes inhérent au genre... Accrochez vos ceintures, ca va bouger...  

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