Malgré le couvre feu et contrairement aux premières annonces, Peninsula de Sang-Ho Yeon est bien sorti dans les salles de cinéma mercredi dernier .
Cette suite, qui se déroule quatre ans après Dernier train pour Busan, était forcement très attendue par les fans du premier opus d'autant plus qu'elle arrive auréolée d'un prestigieux Label cannes 2020.
La critique et l’avis de Baz'art sans plus attendre :
Il y a donc quatre ans, “le dernier train pour Busan” rempli de zombies, a contaminé toute la Corée, depuis la péninsule est isolée du reste du monde.
Mais bien sur, toujours âpre aux gains et très inventif, un groupe de mafieux Hongkongais décide d’envoyer une équipe pour récupérer un camion rempli de dollars.
C’est bien connu les zombies ont peu de dépenses et se fichent pas mal de faire les boutiques.
L’aventure est risquée car le zombie coréen, contrairement à ce bon vieux zombie américain, court vite et possède une ouïe très fine, heureusement que la nuit il est myope comme une taupe.
Une expédition minutieusement préparée où évidemment rien ne se passera comme prévu.
Moins inventif que le premier opus, un TGV rempli de morts-vivants était vraiment une réussite formelle à la mise en scène virtuose, “Péninsula” lorgne plus du coté Western à l’ancienne avec zombie et décors urbains crépusculaires.
C ’est évidemment violent, stressant, sursautant, effrayant mais aussi larmoyant et émouvant et surtout distrayant.
Mais le vieux cinéphile pourra trouver cela un peu vain et un peu exténuant par moments et le cinéphile de base - vieux ou moins vieux pourra regretter par ailleurs l’absence de lecture politique et philosophique qui faisait le charme des films de George Romero. Dommage...