Les principaux patrons du CAC 40 sont enlevés et gardés en otage pour faire chanter Macron et ainsi l’obliger à faire une vraie politique de gauche.
Durant près d’un an, Bernard Arnaud, Vincent Bolloré, Alexandre Bompart, le patron de Ricard, Total et les autres vont devoir vivre ensemble sous la surveillance de doux dingues anarchistes et déterminés.
Ils vont devenir ouvrier couturier, technicien réparateur de petits électroménager et devoir jardiner un potager pour survivre....jusqu’à...mais...jusqu'à quoi exactement?
Le long métrage de Pierre Zellner devait sortir en salles le 4 novembre dernier , mais le confinement en a décidé autrement :Basta Capital débarque en e-cinéma dans votre salon à partir du 26 novembre sur différentes plateformes de VOD
Il est possible que la VOD soit finalement le support le plus adapté à ce cinéma transgressif et anticonventionnel et fait avec trois bouts de chandelle.
Car Basta Capital c’est drôle, potache, vachard et tout de même frôlant sympathiquement l’amateurisme, malgré un discourt politique construit et documenté.
C’est du cinéma anarchiste et libertaire comme on en faisait dans les années soixante-dix.” Temroc” de Claude Faraldo, “L’an 01” de Jacques Doillon d’après une bédé de Gébé, très Charlie Hebdo de cette époque ou bien plus près de nous “Louise Michel” sans quand même la belle mise en scène de Kervern/Delépine...
C’est un film sympathique, une critique assez savoureuse anarcho-syndicaliste et libertaire du capitalisme, qui, on le craint, n’attirera et ne convaincra malheureusement que les personnes déjà convaincues.
Dans les comédiens qui ont participé à cette folle aventure, on note la présence dans le role principal Jean-Jacques Vannier, un humoriste singulier dont on aimait bien l’univers de one man show mais que l’on avait un peu perdu de vue ces dernières années .. et . la députée insoumise Danièle Obono dans un rôle inhabituel.
Basta Capital, un film de Pierre Zellner, avec Jean-Jacques Vanier, Anne-Laure Gruet et Antoine Jouanolou, 1 h 35