"Il ne serait jamais venu à l'idée de ma mère de remettre en cause ces distinctions enracinées dans 'esprit de sgens. Etions nous de vrais réfugiés? Elle balayait la question en racontant notre histoire: elle avait failli être assassinée par le régime alors qu'elle n'aurait pas du avoir à affronter les préjugés des autres "
Née iranienne, mais naturalisée américaine, le pays qui l'a accueilli voilà désormais trente ans, Dina Nayeri est née en Iran en 1979. Elle a 10 ans lorsqu’elle arrive aux États-Unis avec sa mère et son frère.
Dans faiseurs d'histoires, elle raconte son propre récit personnel à ceux d'autres migrants dont elle a recueilli le témoignage, notamment dans des centres humanitaires en Europe.
De l’Iran à l’Oklahoma en passant par Dubaï et l’Italie, l’auteure a elle-même vécu ce périple il y a trente ans.Elle entremêle ainsi joliment ses souvenirs personnels et les récits de déracinés d'aujourd'hui forment une mosaique littéraire pleine de profondeur et d'humanité à des destins à la fois tous uniques et universels
En cinq parties distinctes – "La fuite," Les camps, "L’asile", "L’assimilation" et "Le rapatriement culturel," elle décrit ce périple long et périlleux que connait les réfugiés qui n’a rien d’un voyage d'agrément .
Elle pose la question de la différence entre migrants, réfugiés, clandestins
Elle a aussi l'audace de placer l’Occident face à ses contradictions .
Son texte à la fois touchant et un peu dérangeant nous montre comment un réfugié qui a trouvé sa place peut s'ériger en juge envers d'autes migrants récents.
Née iranienne, mais naturalisée américaine, Dina Nayeri
— Baz'art (@blog_bazart) December 14, 2020
mêle son propre récit personnel à ceux d'autres migrants dont elle a recueilli le témoignage, l'ensemble
forme une mosaique littéraire profonde et touchante de destins à la fois tous uniques et universels pic.twitter.com/N9UCGT8igF