Chaque semaine, une équipe de bénévoles du Mémorial de la Shoah recueille des témoignages et collecte les archives personnelles des déportés et de leurs familles.
J’AIMERAIS QU’IL RESTE QUELQUE CHOSE va à la rencontre de ceux qui racontent et donnent ainsi que de ceux qui écoutent et reçoivent. Au fil des entretiens, au détour d’une histoire, s’affirme l’indélébile présence des absents.
Ludovic Cantais a réalisé plusieurs portraits d’artistes pour Arte, comme celui de l’écrivain américain Hubert Selby Jr, du plasticien anglais Jeremy Deller, de la chanteuse punk-rock Lydia Lunch ou encore du dessinateur italien Lorenzo Mattotti.
C’est en travaillant pour le Mémorial de la Shoah en tant que documentaliste, sur une exposition : Les enfants de la Shoah, qu’il découvre l’existence de la permanence photographique du Mémorial dirigée par Lior Smadja.
Il décide d’y consacrer un film où l’intime entre dans le collectif.
Notre avis :
Des hommes et des femmes offrent, au Mémorial de la Shoa à Paris, des photos ou des objets ayant appartenu à des déportés de la deuxième guerre mondiale.
Une photo, un objet et nous rentrons dans l’intimité d’une vie. Une photo, un objet qui racontent des hommes et des femmes, des pères ,des mères, des familles désunis par l’Histoire.
Une photo, un objet pour témoigner.
Un documentaire sobre et émouvant dont la simplicité nous a profondément touché, qui nous ramène au sublime roman de Mendelhson “Les Disparus” .
C'est difficile d' écrire une bonne chronique sur ce film, difficile de décrire en détail un fils débordé par l’émotion, rapportant le brassard que portait son père dans un ghetto polonais...
Un documentaire qu'il faut voir ou à montrer pour éviter qu’un jour on nous dise que cela n’a jamais existé....
Documentaire, France, 2018, 79 min, La Luna productions et Maje productions, avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
Disponible en DVD à partir du vendredi 12 février 2021 et en VOD sur Films documentaires.