Festival ciné latino jour 2 : Je m'appelle Bagdad /Soy cuba/ LA CHICA NUEVA
Seconde revue autour du festival toulousain en ligne consacré au cinéma latino américain avec trois films, une avant première à découvrir en salles en 2021, un classique restauré et un inédit en compétition :
Je m’appelle Bagdad de Caru Alves de Souza ( Sélection Découverte)
Bagdad, adolescente de dix-sept ans s’habille en garçon et passe ses journées à faire du skate avec ses potes. Bagdad avec ses trois sœurs et sa mère ont crée un gynécée où la vie est douce et tendre. Les hommes de la maison sont un travesti et un gay, serions nous chez Almodovar ?
Bagdad et ses skateurs vont rencontrer un groupe de skateuses, les forces en présence s’équilibre et Bagdad va pouvoir accepter sa féminité...
JE M’APPELLE BAGDAD au 02 juin 2021.
LA CHICA NUEVA; Micaela Gonzalo (compétition)
Jimena, sans travail, sans ressource, quitte Buenos Aires pour le froid patagonique de Rio Grande pour retrouver son demi-frère Mariano qu'elle ne connait pas vraiment et qui ne semble pas vraiment ravi de l'accueillir
Cependant, il va lui venir en aide et lui trouve un emploi dans une usine d’assemblage de matériel électronique qui est le centre de ses petits trafics avec le Chili.
Sur fond de licenciements et de fermeture du site, Jimena devra faire un choix entre tenir une relation qui vaille la peine avec son frère et la lutte collective et solidaire des travailleurs.
Ce premier long-métrage de la jeune réalisatrice Micaela Gonzalo est un mélange de chronique sociale très réaliste, voire quasi documentaire sur les conditions de travail pour une partie de la population trés précaire et une fiction sur des relations frères soeurs un peu distendues.
La jeune réalisatrice qui colle aux basques de sa jeune héroïne arrive à concilier ces deux dimensions avec une certaine maitrise et une belle fluidité.
Même si son film ne se distingue pas totalement de la quantités de longs métrage très naturaliste que l'on voit à longueur de festival , parvient à rendre le parcours de sa protagoniste, assez insaissisable jusquau bout), profondément interessant.
SOY CUBA :Mikhaïl Kalatozov (section découverte)
La Havane, 1958. Cuba n'est qu'un vaste terrain de jeux pour riches américains et propriétaires terriens sans scrupules. C'est le règne de la corruption, de l'argent, de la luxure. Paysans et étudiants partisans de Fidel Castro se regroupent pour organiser la lutte.
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