Il est psychiatre et professeur d’université, elle est agent immobilier sur la côte Nord-Ouest américaine.
Les bourgeois éclairés de la côte Nord-Ouest sont à peu près les même que ceux de la côte Sud-Ouest,
Doudoune, moon-boots, piscine chauffée et lacs en sus.
Cette riche famille américaine se remet depuis des années d’un deuil impossible.
Mais l’arrivée du frère d’une patiente qui vient de se suicider remet en question l’équilibre précaire de la famille.
Une fragile harmonie confrontée à un élément perturbateur, bienvenu dans le chaos d’un deuil qui exacerbe les désirs.
Rien de tel qu’un bon psychopathe séduisant et charismatique pour rapprocher un couple qui se délite.
Disons le tout net Vaughn Stein n’est pas Martin Scorcese, ni Woody Allen, et encore moins Pier Paolo Pasolini. juste un tacheron d'Hollywood bon à commettre un de ces thrillers psychologiques vaguement horrifiques comme il en pleuvait énormémentdans les années 90.
Bon sang que de longueurs et de lieux communs dans ce “roman-photo-thriller” prévisible dans lequel le spectateur à toujours un quart d’heure d’avance sur les protagonistes.
Une photo hivernale et des paysages sublimes, une maison Franck Loyd Wright, une immense bibliothèque en bois précieux sans aucun livres qui ne dépassent, un fauteuil Eams, un divan Mies van der Rohe et un Casey Affleck toujours convaincant seront les seuls atouts de “EveryBreath You Take”.
Un bien beau gaspillage alors, qu' en cette période de vaches maigres on était prêts à s'emballer devant n'importe quel thriller US.. presque n'importe quel thriller, il faut croire !