Jérémie, maladivement jaloux et mélancolique dans un monde hostile qu’il ne comprend pas, doit affronter
une rupture amoureuse et une future audition pour le rôle de sa vie.
Quelques jours à la campagne , un retour en enfance dans le giron maternelle, un havre pour se reconstruire.
Peut-être un nouveau départ pour ce jeune homme qui pleure.
Il y a du talent, c’est sûr, chez Nicolas Maury, talent d’écriture et talent d’acteur, même si Garçon Chiffon a
du mal à s’éloigner du cinéma germanopratin très seventies de Doillon ou Eustache ou du ciné plus contemporain de Xavier Dolan, merci cependant à propos à Nathalie Baye, formidable en mère inquiète .
Garçon chiffon est un premier film prometteur, et on lui souhaite tout le meilleur si le réalisateur se décide à s’éloigner un peu de son nombril.
Nicolas Maury est sympathique, il nous est bien difficile de ne pas aimer son film, mais son personnage enfantin ( infantile?), geignard et jaloux, est un peu chargé et finalement assez peu aimable.
Bref ce “Garçon chiffon”, un joli titre, devient malheureusement assez vite “garçon casse-bonbons”.Dommage !