BYE BYE MISTER PRESIDENT 🖐️//
Manu Boisteau a probablement des références plus pointues que les miennes mais à chaque fois que je lis le titre de sa bande dessinée, la chanson 🎤 d'un boy's band qui a connu son heure de gloire résonne dans ma tête.
🖐️Je n'ai pas pu m'empêcher d'aller lire les paroles de ce tube et force est de constater que le propos de Manu Boisteau est bien plus argumenté et riche en questions.
Le boy's band voulait partir "sans se retourner", le héros de la bande dessinée lui, rêve la nuit de s'échapper de son boulot mortel d'ennui.
🖐️Toute ressemblance avec des interrogations liées à la fameuse crise de la quarantaine n'est pas purement fortuite. En tous cas, chez moi, même si je n'ai pas de velléité d'écrivain, les pages ont eu un fort écho.
🖐️C'est drôle : le héros se moque beaucoup de lui et de ses prétentions littéraires, les joutes verbales avec son psy qui parle par citations sont très réussies.
🖐️C'est imaginatif : Manu Boisteau, auteur jeunesse, reconnu, se sert du dessin pour matérialiser sous forme de monstres et de paysages peu accueillants, ses angoisses présentes et ses échecs passés.
🖐️C'est universel : qui n'a pas eu envie, un jour (en tous cas ceux et celles qui n'ont pas un #ilovemyjob ), d'envoyer tout balader ?
Partir un jour - Par Manu Boisteau - Casterman; mars 2021.
