Baz'art  : Des films, des livres...
6 juillet 2021

Rencontre Musique : Interview de Bertrand Belin pour sa tournée avec les Percussions Claviers de Lyon

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Le samedi 19 juin dernier, Bertrand Belin s'apprêtait à monter sur les planches du Théâtre de la Croix Rousse à Lyon  avec les Percussions Claviers de Lyon pour plus de deux heures d'un concert particulièrement emballant

Bertrand Belin et Les Percussions Claviers de Lyon se sont en effet mis au diapason pour revisiter une sélection de chansons du répertoire du très respecté et respectable auteur-compositeur sur la scène du Théâtre de la Croix Rousse, rejoints par Thibault Frisoni, co-réalisateur des albums de Belin.

Quelques heures avant l'ouverture des portes au public;  le musicien et romancier ,particulièrement apprécié de la critique et d'un public exigeant, nous offrait un peu de son précieux temps pour un entretien bien à l'image de l'artiste: intelligent, franc du collier et réfléchi; l'artiste veillant toujours à chercher le mot ou la phrase juste avant de répondre à nos questions .

Et en même temps, on a eu affaire ce soir là à un Bertrand Belin plutôt détendu et visiblement heureux de revenir sur scène après une pause forcée : 

La preuve de suite  :  

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Bertrand Belin 
© Bastien Burger 

Baz'art : On peut dire que le Théâtre de la Croix Rousse est une date importante dans votre tournée et on peut même penser qu'il n'y aurait pas forcément eu ce spectacle avec Les Percussions Claviers de Lyon s’il n'y avait pas eu, au préalable, cette première rencontre qui a eu lieu en 2018. Je pense évidemment à cette pièce Calamity Billy qui a été le véritable déclencheur de cette rencontre amicale et musicale avec le groupe, vous confirmez ?

 Bertrand Belin:  Oui, vous avez tout à fait raison.  J’ai effectivement rencontré l'ensemble des Percussions Claviers de Lyon à l'occasion de cette pièce Billy The Kid; un opéra de Gavin Bryars que j'ai joué en 2018, pour donner suite à l'invitation que m'a envoyé le Théâtre de la Croix Rousse et son directeur de l'époque, Jean Lacornerie. 

 Mais plus encore que lors des représentations à la Croix Rousse, c'est surtout au cours de la tournée qui a suivi que j'ai "palpé" le plaisir d'être entouré de ces sonorités et que ce projet a commencé à faire tout doucement son chemin.

 Baz'art Mais c'est vous au départ qui a vraiment pris l'initiative du projet ? 

  Bertrand Belin: Non pas vraiment ....., J'avoue ne plus me souvenir vraiment de qui a, concrètement ,fait le premier pas... 

Disons que c'est un désir que j'ai formulé, ce projet de faire quelque chose d'inédit tous ensemble et c'est vite devenu une évidence pour nous tous.

 Peu importe l'origine de départ, ce qui est compte avant tout , c'est qu'on soit tous à l'origine des désirs des uns et des autres.

 Il faut dire aussi que pour les Percussions Claviers de Lyon, c'est un peu dans leur ADN de réaliser  des collaborations musicales de ce style, de se confronter à d'autres univers,  ils n'ont donc pas hésité un seul instant à accepter ce challenge.

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Bertrand Belin, entouré des Percussions Claviers de Lyon + Thibault Frisoni
© Droits réservés 

 Baz'art : Et de vôtre coté, est-ce qu'avant cette collaboration-là, vous aviez déjà envisagé de vous confronter à des orchestres, pas forcément des percussions, mais peut être des compositions plus symphoniques ? 

  Bertrand Belin:  C'est sûr qu'il y a quinze - vingt ans, je m'intéressais beaucoup à la matière orchestrale. 

Les arrangements, les orchestrations étaient quelque chose qui me passionnaient vraiment, mais un peu comme un néophyte pouvait s'y intéresser. 

Cependant, cela m'est  un peu passé avec le temps.  Il faut dire qu'il y a énormément de choses qui se tentent dans cet esprit et qui sont souvent finalement assez ridicules, pour une bonne partie en tout cas (sourires). 

Souvent, on assiste à une sorte de rapprochement un peu primaire de ce qui est historiquement perçu comme " la grande musique," considérée comme un peu bourgeoise avec de la musique pop, qui elle serait une musique "hors cadre".

 Ce sont des lignes de découpage qui recouvrent sans doute une certaine réalité, mais qui, dans le même temps, sont quand même de l'ordre du fantasme , donc on ne peut pas dire que ce genre de mélange me passionne énormément ...

 Baz'art : Pour en revenir à l'importance de cette pièce Billy The Kid dans votre processus créatif, j'ai cru comprendre qu’elle n’était pas négligeable et qu'un morceau comme "en Rang", qu'on retrouve dans votre album "Persona", doit pour beaucoup à votre rencontre avec l'opéra de Gavin Bryars. C'est à peu près à ce moment-là que vous vous êtes dit qu'on pouvait faire faire coïncider texte en prose et musique pop, et exploser un peu le format pop traditionnel, c'est bien cela ? 

  Bertrand Belin:  Un peu oui , mais en même temps pas tant que cela : je n'ai pas quand même pas découvert à cette occasion qu'on pouvait faire de la prose dans l'opéra (sourires).. Et si on y réfléchit bien, l'opéra n'est fait que de prose , non?

 Disons, que tout à coup,  j'ai été relié par des fils ténus mais assez jouissifs et j'ai tenté de reconstruire ce moment de plaisir que j'avais éprouvé au moment de cette pièce.

Mais en fait, ce morceau "En rang,"  ce n'est pas quelque chose de vraiment prémédité au départ : j'ai écrit ce texte chez moi un soir devant la TV , devant laquelle je regardais défiler devant moi des personnes ou des animaux, je ne sais plus trop bien (sourires). Le lendemain,  j'ai demandé à mes fidèles comparses, Thibault Frisoni et Tatiana Mladenovich, de jouer une grille d'accord sur des claviers et j'ai ensuite posé un texte de manière très instinctive.

Vous voyez qu'on est finalement assez loin des méthodes de compositeur que pourrait utiliser quelqu'un comme Gavin Bryars  (sourires).

 Baz'art: Toujours à propos de cette collaboration avec les percussions de Lyon, le fait que ces instruments possèdent une amplitude harmonique très développée vous amène souvent à des revisites très différentes de vos morceaux. Des titres aux sonorités urbaines comme "Choses nouvelles" semblent ainsi se colorer d'une tonalité plus tribale, plus proche de la nature, c'est quelque chose qui vous a intéressé de travailler ou là, encore, c'est quelque chose de plus instinctif que vraiment réfléchi ? 

 Bertrand Belin:  "Tribal," sans vouloir vous offenser outre mesure, je n'utiliserai pas forcément le même mot que vous,  (sourires). 

 Je me doute que, par ce terme, vous faites évidemment référence au côté instrument en bois d'origine, mais je pense que les Percussions Claviers de Lyon auraient une vision bien différente des choses (sourires) .

 Cela dit, je vous l'accorde ma collaboration avec les Percussions Claviers de Lyon apporte quelque chose de moins industriel et de plus intemporel : on a ici affaire à du métal ou du bois frappé, donc cela ne demande pas la même sophistication que les instruments plus contemporains.

 On a une sonorité très ancienne, et  j’aime à croire que cela fait plusieurs milliers d'années qu'on puisse générer de tels sons, ce qui n'est pas forcément le cas avec le MS 20... 

Et en même temps comme vous prenez l'exemple de ce titre "Choses nouvelles" , je trouve qu'on arrive bien à équilibrer les deux dimensions :  le synthé analogique des années 70 reste bien présent dans cette version que vous pouvez entendre sur scène .

Je dirais en fait que l'intervention des Percussions Clavier de Lyon rend les choses un peu plus douces, un peu plus dansantes : on a un partage harmonique mais aussi un partage rythmique incontestables.

En effet, les tenues qu'on fait au vibraphone et au marimba sont des tenues percussives : cela provoque des rythmes un peu plus enlevés, un peu plus dansantes, et j'aime bien cela, je dois le confesser (sourires)...

 

Baz'art : Le morceau "Bec ", un des titres phares de ce disque "Persona," ne figure pas dans votre setlist du concert : cette absence peut étonner puisque ce morceau possède une dimension de comptine enfantine que le xylophone aurait pu conforter. À moins, qu'au contraire , c'était trop évident pour vous de jouer là-dessus et que vous ayez préféré prendre le contrepied de cela, comme vous aimez bien procéder dans tout votre processus créatif, n'est ce pas?

 Bertrand Belin:   Il est certain que le côté comptine du xylophone n'est pas du tout quelque chose qui m'intéressait  : c'est même tout le contraire de ce que je cherchais quand j'ai voulu travailler avec les Percussions Clavier de Lyon en fait ( sourires).

 Je n’ai jamais pensé un instant intégrer Bec dans le concert, mais je pense qu'on aurait pu tout à fait le faire sans l'aspect "comptine" comme vous dites (sourire).

 En même temps, en y réfléchissant, maintenant que vous me posez cette question, je ne pense pas que le morceau aurait eu la même allure que sur l'album avec cette sonorité très moderne qui renvoie à la permanence de la comptine.

 Comme j'ai toujours tendance à faire le contraire de ce qui semble évident, si j'avais voulu revisiter le titre,  j'aurais sans doute voulu l'habiller de harpe, l'enrober de cordes, donc éviter le trop plein de percussions.

 Je ne fais pas de musique contemporaine, évidemment, je reste toujours dans le registre de la chanson française.

Cela dit, je fais quand même attention à ne pas toujours  aller dans le sens du poil, j'essaie même de ne jamais y aller en fait, comme vous pouvez vous en douter (rires) .....

Bertrand Belin de retour avec l'album "Persona", mais aussi un roman

 Baz'art : Dans la setlist du concert,  on relève quand même une grosse majorité de titres de votre album “Persona”,  sorti en 2019 et qui a connu un vrai succès. Est- ce que pour vous, cela permettait de surfer sur le succès de cet album? On imagine notamment que votre tournée Persona a dû s'interrompre à cause du Covid et que vous aviez envie de prolonger le plaisir de chanter ces morceaux sur scène ?

  Bertrand Belin:   Non pas vraiment : à vrai dire, la tournée Persona a été arrêtée au bout de 95 concerts alors qu'on devait en faire 105 au total : on peut donc dire qu'on a fait presque 90 % de la tournée.

Contrairement à d'autres chanteurs ou groupes qui ont eu la mauvaise surprise de tout interrompre dès le début, on n'a donc pas eu le sentiment d'avoir eu l'herbe coupée sur le pied ; on a même eu l'impression de l'avoir fini.

Disons plus que c'est sans doute par proximité avec ces chansons qui font que j'ai eu envie de revisiter pas mal de titres de cet album.

On a toujours en soi une certaine affection pour les dernières chansons; personnellement j'ai sans doute une prédilection particulière pour les choses qui sont un peu plus fraiches dans mon corps et dans ma bouche. 

Après,  je n’avais pas forcément réfléchi à cela : je n'ai pas pris totalement conscience que Persona était tant majoritaire dans le concert, vous êtes certain de cette affirmation ? 

Baz'art : Disons que je me suis amusé à calculer et j'en ai dénombré 8 sur 17 ( sourires).... 

Bertrand Belin:  Ah ! Si les mathématiques ont été convoqués, je m'incline totalement devant ce calcul (rires) ..

 Par ailleurs, il n'y a pas beaucoup de titres de vos deux premiers albums l'album éponyme et "la perdue". Est- ce qu'on peut dire qu'à ce moment-là de votre carrière vous étiez à la recherche de ce qui allait ensuite faire votre style et votre univers actuel et que ce n'était pas forcément très intéressant de vous attaquer aujourd'hui à ces titres-là qui sont un peu trop loin du chanteur que vous êtes désormais ?

  Bertrand Belin:   (Long silence)  : Le deuxième disque "La perdue," je l'ai de toute façon fort peu joué en concert. Disons que c'était un album compliqué à mettre en scène,  car très ambitieux sur le plan timbral, il y avait une sorte de "marée montante" dedans.

L’orchestration et les arrangements fonctionnaient sur le disque mais moins en live ; la version que j'avais fantasmé était moins forte que celle que j'avais tenté de reproduire sur scène

Je pourrais certainement en rechanter quelques uns des titres de cet album, mais à bien y réfléchir, ça ne me dit pas tant que cela.

Le premier disque, en revanche, je l'ai longtemps chanté sur scène, pendant près de dix ans, comme, du reste,  j'ai chanté les titres d'Hypernuit pendant  les dix années suivants .

 Bref, ça nous laisse encore huit ans de scène autour de Persona : vous pourrez donc m'interroger dessus en 2030  car je risque de pas mal les rechanter sur scène pendant les prochaines années (rires) ...

  En même temps, pour répondre à ce qui sous-tend votre question, il est vrai que je ne me retrouve pas forcément dans toutes les chansons écrites il y a vingt ans mais c'est assez normal, il me semble... 

 Baz'art : Vous avez mentionné  un peu avant votre complice Thibaut Frisoni :  c'était essentiel pour vous qu'il soit là avec ses synthés pour faire le liant entre votre guitare, votre voix et les percussions de l'ensemble lyonnais ?

  Bertrand Belin:   Oui pour moi, c'est tout à fait naturel que Thibaut soit à mes côtés sur cette tournée.  

Vous savez, dans notre vie de musicien, on a des compagnons de route et des camarades de confiance qui apportent stabilité musicale et qui savent prendre en main les aspects pratiques de la fabrication du son .

Thibaut fait assurément partie de ces personnes là ... 

 Baz'artEt sur un plan plus artistique, concrètement, qu'apportent concrètement Thibaut et ses claviers dans ce type de concert ?

   Bertrand Belin:   Pour ce concert, il fallait éviter de désarmer totalement mes chansons, pour conserver cette sorte d’impertinence qui était au départ de la conception.

Il fallait également garder les ressources nécessaires pour ne pas s'enfermer dans une sorte de complaisance harmonique et un confort d'écoute trop prégnant, ce qui ne correspond pas vraiment à ma façon d'envisager la scène,  comme vous pouvez vous en douter (sourires) ....

J'ai besoin que le public ait des questions à se poser pendant le concert ou du moins qu''il ait dans les oreilles quelque chose qu'il n'a pas trop l'habitude d'entendre,  ne serait-ce , que pendant une minute...

 Pour moi, c’était plus inédit d'avoir cet alliage entre percussions et vieux coucou analogique des années 70 : c'était vraiment le son que je voulais donner, cette sorte d’hybridation.

Vous savez, je n'avais pas du tout envie, au départ du projet, de faire une tournée "Bertrand Belin et son orchestre " :  chanter seul avec un orchestre, c'est quelque chose que j'aurais tendance à rattacher à une certaine noblesse, en quelque sorte, si vous voyez ce que je veux dire ....

Les Percussions Claviers de Lyon (c) Cédric Roulliat (1)

 Percussions Claviers de Lyon 
PCL (c) Cédric Roulliat

 Baz'art : Est ce qu'il y a chaque soir une part d'improvisation instrumentale :  est-ce que vous accordez, à vous même ou aux Percussions Clavier de Lyon, des moments de liberté créatrice ou chaque partie est forcément figée dans le marbre?

 Bertrand Belin: Non, rien n'est complètement figé, heureusement d'ailleurs!

J’essaie d'amener les Percussions Clavier dans mon univers, on a, les uns et les autres, fait un pas vers l’autre.

Le but est de décorseter nos habitudes de travail : de mon côté, travailler avec eux me demande pas mal de rigueur dans l'interprétation des morceaux car ils pratiquent leurs instruments de façon virtuose;   je ne peux pas sortir complètement du rail de leurs partitions.

Cependant,  j’essaie vraiment  de leur proposer des espaces pour qu'ils se sentent parfois libre d'improviser .

 Chaque concert n'est jamais le même d'un soir à un autre, ce n’est pas le même public et le même alignement de planètes  j'aurais tendance à dire ( sourires)...

Evidemment, on ne change pas tous les soirs la setlist, car c'est rigoureusement impossible au niveau du timing,  mais c'est important que sur les morceaux qu'on reproduise chaque soir existent ces "moments de liberté," comme vous dites....

 Baz'art :Est-ce que cette collaboration avec les Percussions Claviers de Lyon pourrait avoir un impact à court terme sur votre travail ? Autrement dit, est-ce qu’on peut imaginer que, sur votre prochain album qui ,visiblement, est bientôt prêt, vous allez intégrer plus de percussions en amont de vos compositions ?

 Bertrand Belin:  Non  ce n'est pas du tout ce qui est prévu au programme...

Vous savez, je n'ai pas fondé un groupe, c'est juste une collaboration pour une tournée précise.

Après, j’espère bien qu'on travaillera ensemble un jour ou l'autre.

 Peut-être que je referais dans un futur plus ou moins proche un groupe de chansons nouvelles avec eux, mais ce n'est pas du tout ce que je suis en train de réaliser pour mon prochain disque, ça c'est certain !    

Retrouvez toutes les dates de la tournée de Bertrand Belin sur son site.

Retrouvez tout les dates et spectacles des Percussions Clavier de Lyon  ici même 

Retrouvez le concert filmé au Théâtre de Saint Quentin sur la chaine de France TV/Culturebox .

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