Kaamelot, c'est un film avec de l’argent sur l’écran, c’est sûr. De beaux décors , de magnifiques costumes, des figurants en nombre et de bons comédiens qui viennent dire trois phrases.
Galienne, Chabat et Briat au dessus du panier durant cinq minutes sur cent-vingt., mais Morel, de Caunes, Cornillac et Sting pourquoi faire ? et Clavier qui toujours éructe.
Karadoc et Perceval, c’est pas faux, sont étrangement éteints.
Nombres de répliques tombent à l’eau dans une ambiance bizarrement lourde dans la salle de cinéma.
Astier a du talent, c’est indéniable, mais son côté homme orchestre crée une œuvre confuse que lui seul semble comprendre, ce qui enlève toute clarté à son propos.
Quand un film de Moyen-Age Fantasy devient un pensum, il y a quand même un problème quelque part.
Peut-être manque-t-il un autre regard à opposer à Sieur Astier devant son foisonnement d'idées.
Plus globalement, on peut se demander si après Titane, Annette et Kaamelott, le cinéma français arrive-t-il à la limite de “la politique des auteurs” cher aux Cahiers du Cinéma ?
Il manque aussi peut-être des producteurs qui expliqueraient à ces chers auteurs que parfois le public est aussi important que leurs égos.
Détournons la citation de Cocteau : “ Entre l’Art et l’argent il y a les gens...”
Dommage, j’aurais aimé aimer Kaamelott.
No Movie for Old Man qu'est le chroniqueur vieillissant de Baz'art, sauf qu'à ces trois longs métrages pré cités et largement loués par la foule de cinéphiles en chaleur, celui ci préferera largement Onoda ou True Mother à voir en salles au même moment....