Alex et Noémie, un couple de trentenaire belges, ont enfin pris leur décision : ils vont faire un enfant.
Hélas, un contretemps va retarder leur projet.
Suzanne, la mère d’Alex commence a avoir un comportement de plus en plus inquiétant.
Le diagnostic tombe, Suzanne déclare une démence précoce.
Ce n’est pas d’un nouveau né qui va bousculer leur quotidien et dont ils vont devoir s’occuper.
Une vie démente, c’est un très bon film tendre et tout de même hyperréaliste dans les dialogues et le déroulement de l’histoire, c’est du cinéma naturaliste belge mais sans le coté ricaneur et voyeur de la série Strip-tease par exemple....
Les acteurs sont incroyables de naturels : allez si on a une seule réserve à formuler sur le film : les deux réalisateurs auraient sans doute pu soigner la photo, faire un peu plus cinéma avec la lumière, mais on imagine que les moyens étaient un peu limités et puis c’est aussi un parti pris de réalisme...
Hyperréalisme poétique pour nous raconter une famille bouleversée par la démence.
Une comédie romantique et douce autour de la perte de repère.
Ann Sirop et Raphaël Balboni adopte un point de vue réaliste et cru proche du cinéma de Maurice Pialat ou Chantal Ackerman.
Touches pointillistes tendres au plus près d’acteurs incroyables de naturels, “Une vie démente” est une formidable expérience de cinéma naturaliste et radicale, un film bouleversant d’humanité.
Une vie démente, Ann Sirop et Raphaël Balboni
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