À la suite de graves accidents qui ont changé brusquement le cours de leur vie, les patients du service de réadapation d'un grand hôpital athénien luttent pour revenir à une existence autonome.
Partagés entre fol espoir et lucide acceptation, ils nous emmènent au coeur-même de la condition humaine..
Un plongeon dans une eau peu profonde, une balle reçue près de la moelle épinière, une mauvaise chute, nous ne saurons que peu de chose sur les terribles accidents qui ont changé leurs vies à jamais.
Dans un grand hôpital de rééducation d’Athènes, Alias, Yorgos, Agis, Vassilis, Stavros, Grigoris, tous se battent pour redevenir autonome.
Au plus près des patients, la caméra du réalisateur grec Marco Gastine suit des hommes jeunes et plein de vie dans leur quotidien rythmé par de difficile réapprentissage des geste les plus simples.
Refus, déni, colère puis douloureuse acceptation, nous vivons avec eux toutes ces étapes importantes de leur nouvelle vie.
Entouré du personnel soignant bienveillant et empathique, les familles, durement impactées doivent, elles aussi, trouver la force de devenir aidantes.
“Jusqu’à la mer” est un bien beau documentaire, réaliste et cru sur des fragments de vies brisées, mais aussi une formidable leçon courage de solidarité et d’espoir.
Marco Gastine dédie ce film :
“ A ma sœur, à tous ceux qui jamais ne désespèrent, un jour, d’atteindre la mer.”
.Chacun de nous est une plaie, une douleur cachée qui suinte comme un robinet.
En attendant l’instant de se mettre debout et de chanter.
Un jour toi et moi nous irons jusqu’à la mer.
Nous nous liquéfierons ensemble avec la rage de la pluie, dans la mer.
Nous serons la mer.”
C'est ce poème si fort et si beau, qui clot ce poignant documentaire.
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