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Amélie Nothomb se glisse dans la peau de son père dans son dernier livre Premier sang, qui vient de recevoir le Prix Renaudot, elle qui est souvent boudée par les grand prix littéraires depuis 25 ans . 

Loin du biopic ou de l'hommage classique, la romancière belge va d’une période à l’autre de la vie du narrateur avec une fluidité déconcertante.

Ce dernier,raconte son enfance dans les années 1940, à travers les yeux d’un garçonnet.

Le doux Patrick - marqué par la mort de son père et le désamour de sa mère – est élevé par ses grands-parents maternels, dans un milieu aristocratique bienveillant.

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Une enfance entrecoupée de séjours chez son grand-père paternel, Pierre Nothomb.

Séjours spartiates à l'éducation à la dimenstion toute darwinienne, aux côtés d'une horde d’enfants sauvages. De quoi endurcir Patrick qui, une fois adulte, doit survivre à une prise d’otage au Congo.

L’écriture glisse d’une période à l’autre de la vie du narrateur avec une fluidité déconcertante. avec un style proche de la fable, très identifiable à l'autrice..

Un Nothomb 2021 qui est un bon cru !!