Avec son film "Twist à Bamako", qui sortira le 5 janvier au cinéma, Robert Guédiguian a déplacé sa caméra en Afrique pour raconter une histoire d’amour dans un pays en pleine mutation.
Il était venu présenter hier soir sur Lyon ce film dont on reparle rapidement, mais sa venue sur Lyon est l'occasion de parler de son nouveau livre dans lequel il expose son horizon politique dans un livre, avec une ambition qui dépasse la seule prise de position à la veille d’une échéance électorale cruciale.
Dans un livre d’entretien, avec Christophe Kantcheff, rédacteur en chef adjoint à l’hebdomadaire Politis, auteur d’un ouvrage sur l’oeuvre du cinéaste, Guédiguian (éditions de l’Atelier, 2018), avec lequel il partage une complicité de longue date.
Le cinéaste Robert Guédiguian revient sur son parcours, expose sa vision de la politique et plaide pour l’union des forces de gauche à l’approche de l’élection présidentielle.
À travers ce livre qui porte un titre en forme d’espoir, sans certitude sur l’avenir, Les lendemains chanteront-ils encore ?, Robert Guédiguian développe sa vision du monde, sa critique du capitalisme au filtre d’une analyse résolument marxiste, et sa conception de l’être humain.
Il le fait sur la base de ce qu’il nomme « ses intuitions documentées », convoquant sa biographie, son expérience professionnelle et civique, ses lectures croisant les grands textes de la littérature et les sciences humaines, le tout avec humour.
Il revient également sur le quinquennat qui arrive à son terme, sur le mouvement des Gilets jaunes, sur la crise du Covid-19, ou encore sur un sujet qui lui est particulièrement cher : la situation de la gauche.
Ayant fondé sa vie sur le collectif, il a conçu Les lendemains chanteront-ils encore ? comme un acte de transmission et une adresse aux personnes de bonne volonté.
Homme de conviction et d’engagement, Robert Guédiguian livre cette parole libre et nécessaire au fil d’un dialogue
Construit autour d’un dialogue avec Christophe Kantcheff, le livre développe sa vision du monde, sa critique du capitalisme, sa conception de l’être humain. Guédiguian y parle marxisme, féminisme, racisme, communautarisme, lutte des classes, partage du travail et des profits du travail, éducation, colonisation, démocratie…
Et ce en évoquant sa vie, ses expériences, ses lectures et en croisant les grands textes de la littérature et les sciences humaines. Le réalisateur revient également sur le dernier quinquennat, sur le mouvement des Gilets jaunes, sur la crise du Covid, ou encore sur un sujet qui lui est particulièrement cher : la situation de la gauche…
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