« Je vous prie de le croire, le gourdin ne demeurait point inactif. J’estime que chaque pas convenable que faisait Modestine doit m’avoir coûté au moins deux coups bien appliqués. On n’entendait d’autre bruit dans les alentours que celui de ma bastonnade infatigable. »
En septembre 1878, le jeune R. L. Stevenson entreprend de traverser à pieds les Cévennes, seul avec son âne. Pendant douze jours, sur les chemins des bergers, il note les lignes sensuelles et pittoresques de la nature qu'il prend pour refuge.
Invitation au voyage, ode à la liberté, ce livre sert d'éclatant prélude à la poésie d'un des plus grands romanciers en devenir.
Dans ce récit, remis au gout du jour grâce au film Antoinette dans les cevennes qui a connu un vrai succès l'an passé, l’auteur nous emmène sur les sentiers, traversant les Cévennes en compagnie de sons ânesse, Modestine. Il s’agit de notes qu’il a prises consciencieusement chaque jour tout au long de son périple.
Robert Louis Stevenson nous raconte ses démêlés avec Modestine, sa manière de l’apprivoiser, passant du gourdin à l’aiguillon
On prend énormément de plaisir à traverser les Cévennes, avec lui, sous la pluie, dans les sous-bois, à la rencontre de certains lieux : le Cheylard, le Gévaudan et sa fameuse bête, la Lozère, le Tarn…, tous ces formidables lieux traversés par l’écrivain à son époque!