
"Comme les élections étaient proches, dans tous les villages et toutes les villes de France, à l’entrée des bureaux de votes, les panneaux électoraux s’étalaient. Pour presque la majorité de ceux qui passaient devant, c’était la rigolade. D’abord, la gueule des postulants, généralement maquillés à la truelle, vêtus de bleu, horizon vosgien, costards et robes stricts, sourires figés mais toujours carnassiers. Ensuite, les promesses, réduites à quelques phrases chocs. Pour finir, quelquefois, une liste démentielle et surtout illisible...
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