Fuyant Paris car en mal d'inspiration, il descend à l'hôtel Villa de France avec sa femme. Mais très peu de temps après son arrivée, la pluie ne cesse de tomber. Adieu lumière et couleurs auxquels il songeait.
Il demande alors au réceptionniste de lui trouver une femme comme modèle. Zorah s'ennuie pendant qu'il la peint : elle commence à lui raconter un conte et chaque jour il attend la suite.
La pluie cesse enfin et Matisse peut enfin découvrir les paysages du Maroc qu'il a l'impression de déjà connaître grâce aux dessins de Delacroix et aux notes de Pierre Loti.
Il dessine des scènes de rue, d'autres portraits, le jardin d'un lord, des motifs orientaux.
Lorsqu'il est en plein travail, seule sa peinture compte et il semble peu se soucier des autres.
Si l'on reste sur sa faim quant au contenu tout comme au processus créatif (on aurait sans doute aimé voir plus en détail les tableaux qu'il peint), la palette de couleurs choisies pour évoquer le Maroc est particulièrement réussie. Cette bande dessinée donne envie d'en savoir plus sur la vie de Matisse !