Quelques mots malheureusement pas bien enthousiastes sur le retour du réalisateur Patrice Leconte après son dernier long métrage "Une heure de tranquillité" (2014), avec une adaptation de l'un des romans  les plus connus de Georges Simenon, Maigret et la jeune morte

Avec Maigret, Patrice Leconte nous plonge dans le Paris des années 1950, grisâtre et  passablement dangereux avec une reconstitution soignée mais peu inventive  .

maigret-photo-gerard-depardieu-1419831-large

Sommairement appelé Maigret, le retour du policier inventé par l’auteur belge Georges Simenon se veut sobre et crépusculaire mais hélas, il nous aura surtout paru  lent, dévitalisé et austère.

Certes notre Depardieu  national se coule à merveille dans l’imperméable du commissaire mais justement sans trop de surprise non plus, et finalement il s'avère ni pire ni meilleur que Jean Richard ou Bruno Cremer qui faisaient d'excellents Maigret à la télévision.

Et le reste du casting frôle souvent le surjeu ( Aurore Clément, Mélanie Barnier ou Pierre Moure). Seul le regretté Andre Wilms apporte un peu d'émotion dans un rôle très court.. 

image_0935117_20220224_ob_9e78af_maigret-1

 

Plus globalement on a d'ailleurs l'impression d'être devant un bon vieux téléfilm des années 80,  alors qu'on avait  tant espérer autre chose d'un cinéaste qu'on a tant aimé comme Patrice  Leconte.

Il faut dire qu'on avait tant chéri son  "Monsieur Hire", une autre adaptation de Simenon tournée à la fin des années 80 avec un Michel Blanc à contre-emploi et une Sandrine Bonnaire formidable qu'on espérait qu'il retrouvait ses sommets là avec ce Maigret .

Hélas, on est en loin car très rapidement, tout est fait pour que  le spectateur s’ennuie et s’assoupisse devant ce cinéma pantouflard .

.Le film semble bien marcher en salles, donc il est probable qu' on a du passer à coté du film mais très dur de comprendre la nécessité de réhabiliter ce personnage si vu et si lu dans l'imaginaire collectif..

On oublie !