Murder Party : une comédie longue et ennuyeuse
Jeanne, jeune architecte, est convoquée par César Daguerre, à la tête d’un empire du jeu de société, pour rénover son manoir. Le magnat est assassiné peu après son arrivée.
Pour son premier long métrage Nicolas Pleskof quitte les rivages trop usitées de la chronique sociale ou sentimentale autobiographique pour concocter un univers fantaisiste et décalé, visuellement rétro, avec des personnages outranciers.
Mais Murder Party ne fonctionne jamais vraiment car il souffre toutefois d’un déséquilibre permanent, ni partie de Cluedo façon A couteaux tirés (2019), dont il reprend l’affiche, ni escape game anxiogène type Wedding Nightmare (2019), qui mettait déjà en scène une famille qui s’entretuait, ni franche parodie.
En constante rupture de ton, la comédie policière, résolument théâtrale, semble ne jamais se terminer et ne dépasse jamais le simple exercice de style.
Les acteurs s’amusent, l’énergique Alice Pol en tête- sauf Eddy Mitchell, qui donne l’impression de s’ennuyer terriblement- les spectateurs hélas un peu moins tant cette vision finalement trop premier degré d’un escape game qui lasse très vite les spectateurs devant une comédie bien trop ennuyeuse, longue et molle.
ON oublie!