Festival des Hallucinations collectives : The Sadness, le gore dans tous ses états...
Après avoir fait la tournée des festivals de films de genre (Gérardmer, L'étrange Festival, Fantasia...), et avant de débarquer dans les salles début juillet le film de zombies taiwanais - mais réalisé par le canadien Robert Jabbaz, The Sadness a fait un petit tour sur les écrans lyonnais du comoedia hier soir, grâce à sa sélection en compétition au Festival des Hallucinations Collectives..
Une entrée en matière qui n'aura pas laissé notre rédacteur spécialiste des films de genre ( qui a dit des séries Z?), totalement indemne si l'on en juge ses réactions à chaud :
The Sadness, le marquis de Sade en a probablement rêvé, Rob Jabbaz l'a réalisé ...
A Taïwan un virus responsable d une gripette muté et attaque le système limbique des infectés...
Quoi vous ne savez pas ce qu est le système limbique ?
Moi je viens juste de l apprendre et de constater les dégâts quand il est disons...altéré..
Bref dans notre cerveau, il fait la différence entre les émotions comme, le plaisir, la douleur, l agressivité, la peur, et le surmoi...imaginer votre comportement lorsque toutes les barrières morales s effondrent...
Bref autant vous dire que le moindre petits film de Zombies semble Bambi chez les Bisounours face à cette OVNI avec budget ketchup et trippes à l'air conséquent .
.Même le .Dernier train pour Busan. à coté c'est de la gnognote..
Ce mercredi soir au Comedia, Les Hallucinations Collectives auraont pleinement réussi leur pari de proposer du cinéma qui tâche et qui fait pousser des cris d'orfraie à un public majoritairement très jeune et très majoritairement ravis de se retrouver là...
Ça arrache, ça gicle, ça déviscère, ça tranche, ça viole, ça dévore , ça effraye, ça écœure, ça étonne.. et tout cela sans aucun temps morts, si j ose m exprimer ainsi....
Il y a même une scène de coït orbital impressionnant que l'on peut, si je ne m'abuse comme une grande première cinématographique..
Le cahier des charges est largement rempli...
Si vous n’êtes pas vraiment fan des bains de sang et des mutilations, on vous conseille donc de passer votre chemin :
The Sadness De Robert Jabbaz-