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Dans l'été l'éternité, qui sort en salles ce 4 mai, la jeune réalisatrice  Emilie Aussel aborde le thème de l’initiation à l’âge adulte, et prolonge le travail qu'elle avait entrepris avec  plusieurs courts remarqués dans les festivals.

Dans ces courts métrages, elle tissait les contours d’une œuvre en devenir autour de la jeunesse, Marseille et la  nature- la mer- environnante .

 Dans l'été léternité, ces éléménts, composante d'un même puzzle, sont bien là :  Émilie Aussel nous invite à réfléchir à la violence d'un deuil qui engloutit une innocence et une insouciance inhérente à la jeunesse. 

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Cette peinture de la jeunesse est pleine de naturel et s'inscrit au son planant du  morceau In Paradisum .

Un cinéma contemplatif, souvent expérimental dans son approche d’une narration de rupture  mais aussi  un  hymne poétique à l’adolescence qui met en scène une jeunesse à fleur de peau, à la fois forte et torturée.

Le spectateur pourra parfois être déstabilisé face aux témoignages face caméra qu’adoptent les personnages mais par ce mélange audacieux entre réalité et fiction, Emilie Aussel propose quelque chose d'à la fois naturel et irréel qui convainc largement. 

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  L'été l'éternité

 Distribution : Shellac

Durée : 1h15
Genre : Drame, romance
Date de sortie : 4 mai 2022