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Comme chaque année, les non festivaliers de Cannes peuvent découvrir un certain nombre de films de la sélection qui sortent simultanément dans les salles

C'était le cas, après le réjouissant film d'ouverture,  de  Frère et soeur présenté en compétition officielle à Cannes en même temps de sa sortie vendredi dernier 

Malgré un Tromperie qui nous avait laissé un peu mitigé, on était ravis  de   retrouver Marion Cotillard et Melvil Poupaud sur grand écran dans le nouveau film de Arnaud Desplechin qu'on esperait au niveau d'un conte de Noel ou rois et reines

Il faut dire que dans ces deux films il s'était montré en expert es haines familiales malgré quelques scories et une tendance à verser dans le verbeux et le pompeux. 

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 Ici, le négatif l'emporte rapidement : très vite, les personnages sombrent dans une caricature qui n’en finit jamais et les acteurs frolent, et font même plus que frôler,  le surjeu en permanence.Des scènes redondantes et hystériques d'un coté alternent avec des non dits de l'autre

 On sauve quelques scènes, assez puissantes notamment dans la première heure, et la mise en scène est souvent inspirée mais hélas le cinéma de Desplechin semble ici virer à la caricature de lui meme.

On se désintérêsse rapidement de cette haine fratricide aux scènes doloristes et surécrites  rendant l'ensemble peu crédibles et les personnages finalement très antipathiques et très peu attachants qui vivent dans des décors improbables ( ah cette maison en pleine montagne à laquelle on accède en cheval uniquement!).

Cerise sur le gateau, le conflit familial,  qui est  pourtant le moteur même du film,  apparait finalement dans sa résolution totalement décevante et insignifiante.On oublie ! 

cotillard